David Lee Roth [Usa] Skyscraper 12’’ (Warner Bros Recs - 1988)

Avec un line-up de tueurs autour de lui

(Steve Vai à la gratte, Billy Sheehan à la basse, Gregg Bissonette à la batteuse, mais aussi Brett Tuggle aux claviers qui compose une bonne partie des morceaux avec le chanteur), David Lee Roth ramène sur la platine un nouveau concentré de bonne humeur qui ferait taper du pied n’importe quel sinistre bonhomme, incluant votre bien cher serviteur, voire danser la polka tant cette section rythmique bastonne irrésistiblement.

Alors bien sûr, les deux premiers - excellents - disques ¹ étaient déjà plutôt du genre sucré, là le glucose prend encore plus d’importance dans la recette, suffit de laisser l’oreille traîner sur les pourtant enlevés Knucklebones, The Bottom line, Hot dog and a shake, Perfect timing ou, pire, Just like paradise qui bat tous les records rayon FM calibré ultra grand public.

Malgré une allergie certaine aux branleurs de manches et aux boute-en-train de service, il nous est très difficile de détester cette formation de requins, à part peut-être c’est vrai, sur l’interminable et mollasson Damn good.

¹ voir David Lee Roth [Usa] Crazy from the heat 12'' (Warner Bros Recs) 1985 et David Lee Roth [Usa] Eat'em and smile 12’’ (Warner Bros Recs) 1986.