Chroniques vinyles
12
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

THE AMBOY DUKES coincés sur une voie de garage d’après son guitariste Ted Nugent,

celui-ci se lance dans une carrière solo et dégaine quelques mois après ce monumental premier album. L’introductif Strangehold et ses huit minutes au compteur démontrent direct que Nugent ne fera pas grand chose comme tout le monde. Pourvu d’un don exceptionnel qui fait de lui à la fois un riffeur de génie, un mélodiste doué et un tripoteur de manche remarquable, le Nuge atomise les enceintes avec un style heavy et tranchant à souhait, pour ne pas dire saignant puisque le monsieur est un vil chasseur de la pire espèce.

La première piste au groove vénéneux arrivée à son terme, l’auditeur innocent pourra s’apercevoir qu’une généreuse pluie de tubes lui tombe sur la gueule, des singles en puissance comme Stormtroopin’, Just what the doctor ordered, Snakeskin cowboys (argh !), Motor City madhouse (aaargh !!!), Where have you been all my life ou l’hymne Queen of the forest font de cette galette un putain de trésor de hard rock puissant répondant présent à l’appel sauvage sans manquer pour autant d’une belle dose de subtilité dans la fabrication (pour rappel, Ted Nugent a composé tous les morceaux sauf le soulful Hey baby, signé par l’autre guitariste chanteur, Derek St. Holmes).      

Avec la barre placée si haut pour un premier album, Ted Nugent parviendra-t-il à se dépasser sur le suivant ?

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