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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l’origine dans La Pieuvre du Midi N°55 - writer’s cut]

Les Gardiens de la galaxie 2 : une suite dans la lignée du premier,

sans véritable plus (ou presque)

Genre : équipe de bras cassés insterstellaires marrants

Scénar : en 1980 dans le Missouri c'est la joie de vivre, les décapotables de couleur vive… Mais trente-quatre plus tard dans l'espace la baston s’engage puisque l’équipe des Gardiens est chargée d’exécuter un streum énorme. En échange de cette mission qu’ils parviennent à accomplir in extremis, le peuple des Souverains doit offrir quelque chose : ce sera la sœur de Gamora, pour rappel fille adoptive du terrible Thanos et dont la tête est mise à prix. Merci du cadeau vu la haine qui oppose les deux ! Les problèmes ne s’arrêtent pas là puisque le facétieux Rocket a chouravé pas discrètement d’inestimables batteries aux Souverains qui prennent du coup l’équipe en chasse. Au moment critique où ils risquent tous d’être pulvérisés, ils sont sauvés par un étrange personnage, Ego, qui s’avère être le père extraterrestre et quasi-divin de Starlord, manquait plus que ça !

Comme pour le premier film de la saga 1 il faut s’attendre à une ambiance et des dialogues décontractés, une cascade de gags parfois pipi-caca mais assez drôles quand ils frisent le texaveryen, de maxi effets spéciaux, des décors mortels (la planète d’Ego est l’image même d’un vrai paradis psychédélique), une bande originale super bien choisie et toujours ce goût pour la brocante (les cassettes, les jeux d'arcade genre Pacman etc.) mais aussi, surprise, rien moins que les apparitions de Kurt Russell, Sylvester Stallone et David Hasselhof, sans parler de Stan Lee qui parvient à gaver les pourtant fort patients Watchers !

Malgré certaines vannes parfois un peu longuettes et la morale amère-loque, Les Gardiens de la galaxie 2 s’avère un très bon compromis des choses habituelles avec d’autres facettes plus sinistres, voire touchantes (les liens familiaux ont une grande importance ici et réservent parfois des surprises) et même des détails kitsch limite Barbarella ainsi qu'une allusion à…Mary Poppins, aaaargh, merci encore Disney ! Et puis personne ne peut résister à l’atout charme « Je s’appelle Groot » ! Sinon prenez garde à bien rester - comme pour chaque Marvel - jusqu'au bout du bout, d'abord pour savourer la zique et ensuite pour voir toute une série de scènes additionnelles qui ne présagent que du bon pour la suite.

1 voir Les Gardiens de la Galaxie de James Gunn (avec Chris Pratt, Zoe Saldana...) 2014.

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