Snoopy de Steve Martino 2015

Genre : animation mignonne

Scénar : alerte neige = pas d’école pour la bande de Peanuts. Le fantasque Charlie Brown choisit mal son jour pour sortir son cerf-volant et il démontre une fois de plus sa maladresse et un certain don pour la poisse. S’il agace un peu les autres enfants, heureusement le chien Snoopy est là pour mettre l'ambiance. De nouveaux voisins emménagent en face de chez Charlie, c'est peut-être l'occasion de prendre un nouveau départ ? « Le nouveau » est en fait une nouvelle, une très jolie rousse dont Charlie tombe éperdument amoureux. Au même moment, Snoopy récupère une machine à écrire et commence à taper ses mémoires d'aviateur imaginaire en même temps qu’il joue l’entremetteur. Charlie n’ose pas se lancer, mais « n’est pas un dégonflé » pour autant. Avec beaucoup de volonté il entreprend donc de devenir un winner et de gagner le concours de talents de l'école, à cœur vaillant, rien d’impossible !

L’adaptation des célébrissimes personnages de Charles Schulz, nantie d’une chouette animation, se passe dans un univers joli, avec une ambiance classico-jazzy sympathique et où les adultes ont des voix de trompette à sourdine. On constate aussi dans ce petit monde peuplé d'enfants que Léon Tolstoï représente toujours un danger, que les avions à hélices seront toujours les plus beaux, Fokker DR.1 ou Spad XIII, et que les responsables de la bande originale sont de beaux sagouins en incluant au programme des trucs aussi crispants que les GIPSY KINGS ou La Danse des canards aaaaargh !!! Ah, et que Snoopy (ou plutôt Noupi, comme on dit dans le Bouchonnois) est une vraie plaie en fait, un goinfre mégalo dont on ne se souvenait pas.

Bon, forcément, au bout d’un moment, le temps se fait un peu long quand on est (ou croit être) un adulte mais l'ensemble s’avère globalement agréable à regarder, on conseille aux petits qui, avec un peu de persuasion, parviendront à vous faire asseoir à côté d'eux.