Chroniques cinema
03
Mar
2016

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : super (anti) héros

Scénar : tout va bien pour Wade Wilson, un emmerdeur public qui travaille comme mercenaire / bastonneur à gages et croise un jour une bombe atomique givrée, Vanessa Carlysle, dont il tombe amoureux. Comble de la joie, elle l’aime aussi. Mais il apprend soudain qu'il est atteint d'un cancer incurable. Engagé par un homme mystérieux qui lui offre pouvoirs et guérison il finit pas accepter. Mais il devra payer le prix fort pour devenir un être exceptionnel car le soin évoque plus la torture qu’autre chose, son responsable Ajax, de son petit prénom Francis, faisant son maximum pour le faire souffrir. Quand l’homme défiguré qui va devenir Deadpool arrive à sortir de l’enfer, c’est pour se mettre à la poursuite de son tortionnaire et le descendre puisque l’amour, avec un corps cramé méconnaissable, n’est plus au programme.

D’entrée t’as tout compris avec ce générique qui se la joue badass sans citer les acteurs mais remplace leur nom par des qualificatifs acides (comment ça « et mérités ! » ?) : avec Deadpool, on fonce droit dans le culte, peut-être un peu voyant, de l’anti-héros absolu et politiquement incorrect. Mais tellement dans la caricature qu’il devient l’inverse de ce qu’il croit être. « Pool, Deadpool » est juste un homme comme les autres qui grâce à ses pouvoirs pousse le bouchon toujours plus loin avec comme outils / armes un langage crado et une rare mégalomanie (voici un héros qui dessine ses propres aventures entre deux bastons) et comme si ça ne suffisait pas, en voix off il raille constamment les spectateurs. De quoi faire passer les X-men pour des baltingues, ils semblent si pâlots à côté, et si chiants. Sa théorie, « la merde se crée toute seule, je ne fais que remuer », est un alibi moyen pour tout le mal qu’il fait autour de lui mais cette fois, même lui va devoir s’en apercevoir tout seul comme un grand.

« Vous vous demandez sûrement à qui j'ai dû caresser les couilles pour avoir mon propre film ? » demande béatement le dingue écarlate, ça ne nous empêche pas d’y voir clair dans le jeu du bonhomme au centre d’une fausse comédie que l’on situerait bien entre Kick Ass pour la violence et le langage, et Kill Bill pour les sabres et la vengeance face à d’innombrables sbires. Les fans peuvent s’attendre à beaucoup d’action et de brutalité explicite limite gore, mais aussi à des références cinématographiques à la pelle et des dialogues souvent hilarants, un exemple parmi tant d’autres trouvera un écho ici : « Maintenant je vais faire à ta gueule ce que LIMP BIZKIT a fait à la musique dans les années 90 », franchement c’est du velours pour les feuilles, autant que la B. O. groovhiphop en diable (JUNKIE XL meets SALT-N-PEPA !) si on veut bien oublier…WHAM! Aaaaargh !!!

Ryan Reynolds, quand on voit sa tronche, assure plutôt bien pour ce rôle qu’il avait déjà tenu un instant dans Wolverine, Stan Lee fait évidemment une apparition (cette fois en DJ !) et le reste du casting fait son taf sans trop de problème, particulièrement T. J. Miller, très doué pour le cynisme et le pince-sans-rire. Ah sinon, si vous tenez à vraiment tout voir, ne partez pas avant la fin du générique.

https://www.youtube.com/watch?v=HmPpH-D5Pmo

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