Chroniques cinema
09
Déc
2016

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

animaux fantastiques fantastique sorcier rowling film

Genre : pré-Potter

Scénar : le monde sorcier vit une période de crise en cette année 1926. Alors que le dangereux Gellert Grindelwald est en fuite, le jeune sorcier anglais Norbert Dragonneau trouve le moyen de laisser s’échapper de sa valise des animaux magiques dans New York, ce qui est formellement interdit. A la banque où Dragonneau se précipite récupérer un ornithorynque kleptomane, il rencontre le boulanger Kobalski à qui on vient de refuser un crédit. Et voilà que dans le feu de l’action le moldu se taille avec la mauvaise valise… et les bestioles à l’intérieur ! Voilà qui promet une belle pagaille d’autant que certains non-mages tentent d’alerter la société contre les sorciers, et quand dans ce climat de suspicion le sénateur Shaw est assassiné, la sorcellerie est immédiatement montrée du doigt, et avec elle les créatures que trimballent Dragonneau. Lui penche pour un obscurus, une force sombre jadis créée par les sorciers pour se débarrasser de leurs pouvoirs et par là même échapper aux persécutions. Quoi qu'il en soit : ça craint !

Hop, hop, hop, calmos : non, ce n’est pas une suite, une préquelle ou que sais-je des aventures d'Harry Potter. Si la musique y fait de fréquents clin d’œil, que le réalisateur David Yates a tourné les quatre derniers Potter et que quelques noms de personnages feront dresser l’oreille, c’est une toute autre histoire qui commence (puisqu’évidemment on annonce déjà une palanquée de suites) avec celle de Norbert Dragonneau, un sorcier fantasque et perché qui trimballe et protège tout un bestiaire fantastique contre les créatures les plus féroces de la planète : les humains. Mais les sorciers ne sont guère plus rassurants, sanglés qu'ils sont dans des règles d'une extrême austérité.

Emmenée par Eddie Redmayne - vu entre autres dans la série Les Piliers de la terre - jouant un personnage au sourire figé (après celui de Tu ne tueras point 1, on se demande si on a affaire à une nouvelle génération de joyeux drilles ?), cette nouvelle saga entre fantasy et steampunk offre son lot de scènes grand public et comiques comme la course au « niffleur » ou la parade nuptiale de Dragonneau pour attraper l'hippo chelou, mais aussi beaucoup de gros effets parfois très sombres et limite horrifiques, de quoi dissuader les parents d’amener les tout petits. De plus, avec une histoire alambiquée qui part un peu vite pour ne pas en larguer quelques-uns sur le chemin, il faudra un peu d’attention aussi. Mention spéciale à Colin Farrell, Jon Voight et Ron Perlman (trouvez-le !) toujours bons dans un film pas forcément génial mais qui a le mérite de divertir. 

1 voir Tu ne tueras point de Mel Gibson (avec Andrew Garfield, Vince Vaughn…) 2016

https://www.youtube.com/watch?v=jC8xuFcMq20

 

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