Chroniques DVD
06
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : science-fiction fauchée vs western minimal

Scénar : gros orage à la frontière mexicaine. Le père de Juanita, accablé par la mystérieuse disparition de son fils, noie son chagrin dans le jus d'orange. L'étrange baraque des Frankenstein y est forcément pour quelque chose même si personne ne s'avise d'accuser les « grands docteurs ». Pour sa dernière expérience, Fraulein Frankenstein doit pourtant trouver un grand gaillard pour en faire sa nouvelle créature. Et comme une fleur voici arriver Jesse James avec son pote Hank, un vrai colosse, pour un petit rendez-vous avec la horde sauvage et un futur braquage. Guet-apens oblige, Jesse et Hank (blessé) s'enfuient, heureusement les gentils péons sont accueillants, pas comme les indiens par exemple. Gare tout de même aux savants fous… Quelle histoire !

Et quel melting-pot que ce film hein ? Le titre original est moins ouvertement mensonger que celui, formidable, des français, on comprend quand même mieux avec Jesse James meets Frankenstein's daughter non ? Voila un duel qui s'annonce corsé entre le vilain outlaw et le docteur Frankenstein, enfin plutôt Maria et Rudolf, les petits-enfants de ce dernier, tout aussi dingos, qui décident de transformer, évidemment pour le bien de la science, la grande carcasse vivante du neuneu Hank en grande carcasse morte-vivante. Avec un synopsis pareil, on s’attend à de gros moyens, bingo, les décors peints à la main sont hyper discrets, et rappellent parfois un épisode de Zorro que l’équipe aurait tourné sous acide frelaté et puis bon, avouons aussi que les acteurs ne sont pas non plus vraiment formidables sans parler d’un scénar bien nawak comme il se doit, et c’est ça qu’on aime le plus ici, total bis forever !!! Prions pour que le film suivant (ce sera aussi un de ces tout derniers) tourné par William Beaudine soit aussi fabuleux que le titre l’annonce : Billy the Kid contre Dracula !!`

Bonus: making-of de la restauration (d'un autre film hein, forcément) filmé avec un phone dirait-on puisque l'image est franchement moyenne, un comble pour trois minutes d'images qui s'apparentent à une pub camouflée pas vrai ?

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