Chroniques DVD
19
Sep
2009

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre: comédie involontaire et naze à vocation pédag-horrible

 

Scénar: à la fin de la deuxième guerre mondiale, des soldats font n'importe quoi dans la forêt, qu'importe le côté duquel ils combattent.

L'intro, un résumé des évènements joyeux de 1918 à la Normandie en 1944, n'éveille pas encore les soupçons, pourtant déjà, le score musical rappelle la zique de jeu vidéo d'action du petit cousin Kevin, que l'on appelle juste pour l'emmerder Queue-vin, une musique donc entre épique et sombre mais surtout unoriginal as fuck. Et on commence, en connaisseurs de légumineuse à tendance navet, à compter les points : 

- les mecs sensés être des SS sont fringués en Wehrmacht, on fait abstraction de l'armement abscons, pouffer n'est pas jouer, 

- les images de synthèse habilement camouflées en archives d'époque font sourire mais sans plus, les truquages à la Marcel Béliveau sont tellement gros que ça y est, rigolade, 

- la pub Lucky au milieu c'est too much, 

- le couteau à cran d'arrêt anachronique au max dont le jumeau est sur un étal du marché à Clermont-L'Hérault le mercredi matin, c'est navrant, pourquoi pas un sabre laser ?, 

- les soldats allemands gras comme des cochons à la fin de la guerre ont dû plaire aux vétérans affamés et rassasiés depuis, 

- la cabane des schleus en contreplaqué, où sont donc les chaises en plastoc ? La carafe jaune 51 ?

- les habituels flingues aux chargeurs à la capacité infinie et surtout:

-  les soldats les plus idiots de chaque armée respective tant ceux-ci font du n'importe quoi une politique de vie. 

Le déroulement invraisemblable du film en fait de surcroît un des plus époustouflants désastres que la Terre ait jamais portés, les enchaînements tiennent du gag pas drôle, les sous-titres sont bourrés de fautes et c'est dans cette partie que nous trouverons le plus beau, le plus hilarant de cette absolue bouse tournée comme un épisode de Stargate, et nous ne parlons même pas du cours d'histoire dispensé par un analphabète mais bien des hallucinantes traductions en phonétique des mots allemands, une sorte d'afghan comique qui donne pour le verbe vertrauen le fabuleuxissime FATHOUWAN, j'en passe et des pires...

Un DVD navrant à offrir à son pire ennemi sur son lit de mort, s'il ne crève pas de rire, ce sera de honte devant tant de connerie. Le bac à 3 euros le film neuf est un véritable hommage à ce film qui ne mérite que le vide-ordure, en particulier pour la jaquette la plus mensongère de l'histoire du cinéma qui amena le cuistre auteur de ces lignes à claquer trois balles. Mea maxima culpa. Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu.

 

© GED Ω - 19/09 2012

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