Chroniques DVD
03
Déc
2002

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : super-héros

 

Autostoppeur flippé dans Las Vegas Parano, qui imaginait Tobey Maguire dans le costume de l'Araignée ? Voici en tous cas l'occasion de déguster les trois épisodes d'un coup avec ce coffret pas trop mal foutu. A l'attaque !

Spiderman 1 (2002)

Scénar : Peter Parker est le loser typique (un Clark Kent bis ?) que les gens ne remarquent jamais à part quand il lui tombe une catastrophe sur le coin de la gueule qui les fera, forcément, se tordre de rire… Une de ces catastrophes, la piqûre d'une araignée génétiquement modifiée, le transforme pourtant en super-héros du jour au lendemain. Pendant ce temps l'entreprise Oscorp qui bosse sur un gaz de combat est menacée : le financement de l'armée risque d'être attribué à d'autres si pas de résultat. L'impatient docteur Osborn devient alors son propre cobaye, le Bouffon Vert est né. Deux adversaires qui ne vont pas tarder à s'affronter. Parker est également écrasé par la culpabilité qu'il ressent pour la mort de son oncle quand il laisse s'échapper un bandit mais voilà qu'en plus son coloc', le fils Osborn qui plus est, lui ravit le coeur de MJ, la fille qu'il aime passionnément. Heureusement, les photos de ses activités de super-héros qu'il prend lui-même lui ouvrent la porte du monde du travail...

Après la renaissance Marvel avec X-men, on met les petits plats dans les grands pour Spiderman avec Sam Raimi (Evil dead !!) aux manettes, un casting qui ne rigole pas et le sieur Elfman à la musique. Basé sur le Spiderman d'origine de Stan Lee / Steve Ditko, ce film se révèle une adaptation plutôt fidèle, grand public mais réussie où l'équilibre entre l'installation des personnages, les relations qui les rassemblent et l'action pure (des tonnes d'effets spéciaux, les bastons avec le Bouffon dépotent) est très juste pour ce premier volume de la trilogie. C'est même plutôt marrant de voir le résultat après avoir dévoré ces aventures dans Strange et les autres, la découverte des nouveaux pouvoirs sont aussi drôles pour le jeune Parker que pour le public par exemple avec cette façon « particulière » de prendre le bus quand on est un arachnide têtu. On reconnaît une belle prestation des acteurs, Dafoe est excellent death-y-dément, MJ est mignonnette comme tout malgré une vie totalement moisie, on retrouve - excellente surprise - dans le rôle de Jameson le fabuleux Shillinger (J. K. Simmons) de Oz et Whiplash, on a même droit à une petite apparition de Bruce Campbell en présentateur de catch ! La BO est excitante avec LAIBACH, SUM41, Macy Gray etc, c'est presque trop beau. 

 

https://www.youtube.com/watch?v=V7CCX-9FF1Q

 

Spiderman 2.1 (2004)

Scénar : Un super-héros qui livre des pizzas, voilà où en est Peter Parker. Enfin, jusqu'à ce qu'il soit viré pour incompétence bien sûr. Heureusement, une fois de plus, qu'il reste les fameuses photos de Spiderman. Happy birthday : son meilleur pote Harry Osborn veut voir Spidey mort, son amour de jeunesse MJ est toujours inaccessible à cause de son secret, Tante May est seule et fauchée, comment se dépêtrer de tout ça tout en gardant une activité de justicier à temps plein, on se le demande hein ?! D'autant que pendant une de ses expériences, le professeur Ottavius, que Parker admire, provoque la mort de sa femme et pète un fusible, il devient un super-vilain fort nerveux. Spidey décide de prendre sa retraite anticipée qui ne va pas durer puisque le nouveau casse-noix Octopus revient mettre la pagaille.

Le générique est malin puisqu'il rappelle en peinture l'épisode précédent, ce deuxième est tourné direct après, merci le mégacarton financier. Même si un peu mièvres, les histoires de coeur de Peter sont compliquées dans la BD, un peu moins dans les films, ceci dit avec cet épisode on constate dans la tambouille plus de burlesque, plus de romance et plus d'action, quelques apparitions valent leur pesant de cacahuètes comme celles de Bones (la sublime Emily Deschanel) en secrétaire pimbêche ou celle de Bruce Campbell encore là, cette fois en portier. Le meilleur personnage est (encore) celui de Jameson : simplement énorme et si proche de celui d'origine ! Seuls les monologues d'Ottavius s'avèrent gênants, un peu too much et heureusement la spectaculaire scène de carnage à l'hosto apporte un côté horrifique bienvenu, les combats qui s'ensuivent sont de toute façon très spectaculaires. Encore un bon film !

[Note : 2.1 à cause de 8 minutes supplémentaires dans cette version DVD]

https://www.youtube.com/watch?v=39RDO9FLtvY

 

Spiderman 3 (2007)

Scénar : Toujours les études et la mobylette pourrie mais enfin MJ dans les bras dont il est maintenant la parfaite groupie mais Osborn Junior veille, respirant fort le gaz qui ne porta pas bonheur à feu son père. Et c'est aussi sans compter un certain symbiote qui n'a rien trouvé de mieux que de s'accrocher à sa pétrolette ou encore la naissance inopinée de l'Homme-Sable (a-t-il d'ailleurs parfois la tronche dans le pâté ?)... Maintenant les gens aiment Spiderman et il n'en revient pas lui-même. Seulement le succès lui monte gravos à la tête d'autant qu'il commence à plaire aux femmes !! La colère quant à la vérité au sujet de la mort de l'oncle Ben + l'incruste du symbiote malveillant dans son organisme… Spidey devient Spider-Hyde 1, désinhibé (avec James Brown en BO et une scène de danse « torride », c'est classe ! ) et même méchant ! Harry de son côté perd la mémoire, ce qui arrange l'arachnide, mais Venom arrive bientôt planter sa zone !!!

Un peu fouillis tout ça maybe même si l'on suit l'histoire à peu près comme dans les comics d'époque, les points positifs des épisodes précédents sont toujours là (L'impayable Jameson, les apparitions surprise comme celle - encore - de Bruce Campbell cette fois en maître d'hôtel mais aussi Stan Lee en personne !). Sinon bon, les bisous dans la toile et les violons ça va bien hein ?! Et quelques bizarreries scénaristiques comme la transition très bizarre du nouveau costume à l'analyse du symbiote par Connors, capillotractée au possible. Un final moyen par rapport au deux précédents.

https://www.youtube.com/watch?v=PCmMLfXdURs

 

© GED Ω - 03/06 2013

 

1 pour la peine, allez voir Dr. Jeckyll et Mr. Hyde de Robert Louis Stevenson (Editions de L'Erable - 1969), non mais oh !

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