Chroniques DVD
10
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre: Disney vintage pépère et jazzy

Scénar: Paris 1910: Georges Hautecour, notaire centenaire ou presque est convoqué par Adélaïde, ancienne grande actrice, pour coucher son testament. Elle lèguera tout à ses chats adorés, à la grande fureur d'Edgar, serviteur de la dame depuis des lustres. Mais n'est-il pas spécifié dans le dit testament que celui-ci héritera de tout à la disparition des chats ? Voici de quoi faire naître d'infernales machinations... Un somnifère et hop, les chats habitués au grand luxe se retrouvent dehors en rase campagne. Ils n'auraient eu aucune chance de se tirer de la « vraie vie » si O'Malley le gouttière ne faisait pas soudain sa charmeuse apparition...

Même si on ne tient pas le top de Disney (surtout après le fameux Livre de la jungle en 1967), on a droit à quelques scènes d'anthologie comme la bagarre entre Edgar et les clèbs givrés Napoléon et Lafayette, les chatons qui apprennent à marcher comme les oies (« Think goose ! »), le bœuf jazz très déluré... Et même que la chanson-titre interprétée par Maurice Chevalier, les accents francisés et les décors façon Paris sont tous très chouettes.

De nombreuses chansons, loin des horreurs actuelles chez Disney et autres, et une animation qui ne semble pas vouloir vieillir font de ces Aristochats un classique indémodable et qui marche à tous les coups quand on aime le swing, d'ailleurs l'hymne Everyone wants to be a cat pourra ensuite rester dans les têtes pendant des siècles !

Bonus: galerie d'images, un jeu, un karaoké sur Everyone wants to be a cat, le dessin animé (8') The Country cousin (en gros Le Rat des villes et le rat des champs version Disney) à la musicalité terrible ainsi qu'un court doc sur les frangins Sherman compositeurs d'un tas de morceaux made in Disney qui font avec les 'cats et la mort récente du patron Walt leur dernière apparition pour longtemps. 

 © GEDΩ- 06/12 2013

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