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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : 007 première époque
Scénar: Bons baisers de Russie voit s'effectuer le retour du machiavélique et impitoyable S. P. E. C. T. R. E., désormais ennemi juré de Bond depuis l'affaire James Bond contre Dr No et qui ne reculera devant rien pour le faire dessouder. Le vol du « lecteur de déchiffrement » est le leurre utilisé pour piéger 007 et la belle Tatiana un appât de qualité, comment résister à une si jolie blondinette (Malgré un maquillage malheureusement très chargé) ? Gare à toi 007 !
Deuxième film officiel de la franchise encore signé Terence Young, ce Bond a la bougeotte et file de Venise à Istanboul, puis Zagreb, Trieste… L'Orient-Express avec de superbes décors dans une ambiance guerre froide pleine de suspense, amplifiée par les cordes sombres de la B. O., les bimbos d'époque réchauffant le tout à leur généreuse manière... Une sorte de document sur la guerre froide de roman de gare, fantaisiste mais conforme à l'idée que l'on s'en faisait dans les esprits manipulés de l'époque.
James le sexopathe compile avidement les jolies femmes et accentue un machisme même pas sous-jacent que le flegme ne dissout même pas, Tatiana, jouée par une actrice pas exactement super douée (Daniela Bianchi) qu'elle prenne des baffes ou pas, ne semble pas gênée par ce rustre au permis de tuer. Bien que Bond soit donc toujours occupé à batifoler au grand désespoir de Miss Money Penny, tout n'est pas que flirt non plus, les fils à étrangler pour les traîtres à la patrie, la valise à lacrymo, les murs truffés de micros sont là pour le rappeler, on ne badine pas avec la raison d'État… Un vrai prototype du film d'espionnage moderne, le Dr No était plus dans le genre aventure, avec cette organisation d'impitoyables hommes en noir, ces mains mystérieuses qui caressent un chat blanc (des influences visibles chez l'Inspecteur Gadget, les OSS 117 d'Hazanavicius…)...
On note les premières apparitions de la sale trogne de Walter Gotell (qui par la suite interprètera le général Gogol) mais aussi de Bernard Lee (M). Robert Shaw quant à lui, colonel SS de la La Bataille des Ardennes, il joue ici à merveille un tueur silencieux, sinistre et brutal. Question violence, la baston de gitanes super sexy - peut-il en être autrement avec les plus belles femmes du monde ? - se pose là ! Mais le meilleur reste au S. P. E. C. T. R. E. qui sait diablement faire le ménage dans ses rangs, autant que Bond lui-même d'ailleurs, finalement un bel affreux dans son genre.
Un affreux qui se révèle parfois sensible néanmoins. Mais à quoi bon 007 ? A quoi bon ?
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