Chroniques DVD
05
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

james bond 007 aventure espionnage

Genre : espionnage sixties

Scénar : ça, c'est tout James Bond que d’assister aux funérailles d'un ponte du S. P. E. C. T. R. E. tout en regrettant de ne pas l’avoir descendu lui-même… Mais tout s'arrange toujours, surtout quand on est doté d’un propulseur perso et de la fameuse Aston Martin sur-équipée par l’infortuné Q. Si pour l’agent, rien ne change, pour le S. P. E. C. T. R. E., c’est la banqueroute, notamment parce qu’il est victime de détournements de fric par ses propres membres. Mais où va-t-on ? Pour se refaire, l’organisation remplace un pilote de l’O. T. A. N. et chourave un Avro Vulcain doté tant qu’à y être de deux têtes nucléaires, on le fait même amerrir au milieu de nulle part, sont trop forts ces méchants. Evidemment, Bond ne va pas laisser les bombes se promener, ne se qualifie-t-il pas lui-même de « sorte de trouble-fête breveté » ?

L’équation John Barry + the Voice de Tom Jones fracasse pour la bande originale de ce troisième Bond signé Terence YoungSean Connery en fait forcément des tonnes avec ce personnage death-y-dément affreux : hyper-discret, il est toujours enregistré sous son vrai nom partout, avec sa bagnole etc. Il est de plus un prédateur sexuel et un casse-noix notoire, même au sanatorium, il trouve le moyen de se faire des ennemis en plus de draguer tout ce qui bouge, cela va de soi, et puis, franchement, comment résister à la tentation permanente de la belle Domino (Claudine Auger) ? De quoi inspirer des câlins subaquatiques trop romantiques pour être honnêtes. Du moins, pour être Bond.

Un Bond sympa avec de belles scènes sous-marines, un méchant bien cool (Emilio Largo) avec une piscine à requins particulièrement accueillante, même si le hasard dans cet épisode passe les bornes, Bond croise au pif le protagoniste pilote et hop, s’empare de l’affaire comme si de rien n’était ! Un peu gros vous dites ? On est chez Bond ! Le mec qui déboule à la « moi chuis un fou » au casino, joue et gagne en se foutant du monde, et, of course, repart avec la pépée fatale… Au passage, cette fois les sirènes sont plutôt dans le genre roux et même qu'une d'entre elles s'attaque à son amour-propre, belle mentalité ! Bravo Fiona ! Mais bon, passons. On joue tout de même encore avec le feu nucléaire hein ?! Après l'échec Goldfinger, c'est la mode, semble-t-il.

Spéciale Ged-y-casse à Anaïs qui ne manque jamais un Bond à la télé...

 

© GED Ω - 09-05-2015

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