Chroniques DVD
24
Avr
2003

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ouais ben, God hates us all si on veut hein, en attendant,

SLAYER avec Paul Bostaph (puisque le sieur Lombardo a encore joué bon gré mal gré les filles de l’air, mais pas pour longtemps…), c’est loin d’être la gnognote que conchient les intégristes de salle de bain qui pourraient, s’il vous plait, fermer le claque-merde trente secondes de temps en temps. En effet, les foutriquets qui ne comprennent rien à la batterie devraient s’abstenir de commenter ce qui s’apparente clairement pour eux à un catalogue Ikea dans sa langue natale.

Car enfin, sur cette sélection de dix-neuf titres pour une heure trente de baston totale, Bostaph se démène pour faire revivre le spectre que devient malgré tout SLAYER avec les années, en effet depuis Seasons, rien de gigantesque à se mettre sous les dents à part les concerts, souvent colossaux des Araya / King / Hanneman. Et celui-là possède la puissance que l’on attend, et le public qu’il faut avec : des cinglés filmés le 7 death-embre 2001 à San Francisco et qui apparaissent par-ci par-là entrecoupant le concert avec des discours à la limite du babil tant l’effet de SLAYER est dévastateur dans les cerveaux.

Alors même si on se fout un peu - voire on fait preuve d’indulgence - des titres les plus récents, se prendre War ensemble, Raining blood, Hell awaits, Die by the sword, Dead skin mark, Seasons in the abyss, Angel of Death ou South of heaven, c’est quand même la preuve ultime d’un masochisme de très bon goût, quelle série de grosses baffes dans la gueule ! On ne remerciera jamais assez Tom Araya d’être un putain de frontman, même un poil enroué comme un sorcier ayant hurlé des incantations impies toute la nuit dans la forêt, ni aux deux divins six-cordistes d’être des mygales de l’enfer. R. I. P. Jeff

Bonus : un doc d’une cinquantaine de minutes sur les fans du groupe, souvent totalement givrés, mais aussi quelques interventions des membres du groupe, et également Scott Ian, Kirk Hammett, Les Claypool, et l’hilarante tradition du toc-toc-toc à la porte, merci la rigolade, une inutile galerie de photos et le clip de Bloodline super bien fichu (spéciale Ged-y-casse à Môssieur Philuze). Inclus aussi un livret quatre pages inutiles et pis c’est tout.

Autre chronique ici : SLAYER [Usa] War at the Warfield (American Recordings - 2003).

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