La Ferme de la terreur de Wes Craven (avec Maren Jensen, Sharon Stone, Susan Buckner, Jeff East, Colleen Riley, Douglas Barr, Lisa Hartman, Lois Nettleton, Ernest Borgnine, Michael Berryman...) 1981

Genre : horreur fantastique

Scénar : les joies de la vie à la ferme avec pour voisin les Hittites, sorte de secte amish qui voit le Diable partout, et en particulier chez Martha et Jim Schmidt, ce dernier étant en plus le fils du patriarche ! Quelle horreur pour celui-ci de voir un tracteur et une jolie fille à l’esprit libre à quelques arpents de chez lui ! Quand Jim meurt soudain dans des circonstances étranges, sa femme reçoit la visite de deux très belles amis mais pas forcément au bon moment puisque quelqu'un là-dehors tue des gens… Mais qui est donc l’ « incube » ?!

Troisième film pour le cinéma de Wes Craven après deux classiques de l'horreur (voir La Dernière maison sur la gauche et La Colline a des yeux) La Ferme de la terreur a un titre bien plus convaincant en anglais : Deadly blessings. Il réunit du bon monde avec James Horner pour la musique, Ernest Borgnine qui campe un patriarche excellent avec sa tronche inimitable, Michael Berryman joue un cinglé comme d'habitude et Douglas Barr (le Howie de L’Homme qui tombe à pic !) un fermier qui ne vivra pas vieux. Du côté féminin, les actrices sont pour la plupart douées et belles, Sharon Stone est déjà sublime - mais agaçante - dans son premier vrai rôle mais Maren Jensen et Susan Buckner n’ont pas vraiment à rougir à ses côtés.

Encore une histoire de consanguins tarés et un chouette jeu de piste avec des ralentis dans les scènes éprouvantes qui apportent de l'efficacité,une très bonne utilisation de la musique (des ambiances sonores avec des chants pseudo religieux flippants et des notes aiguës stressantes), des scènes assez classiques terriblement bien tournées (la grange, la douche etc.) et parfois des putains de vrais frissons, on note d’ailleurs de belles araignées et un serpent aventureux dans le casting. Dommage tout de même pour cet excellent film d'horreur méconnu qu’il soit affublé d’une fin complètement débile car il entretient un bon suspense et fait passer un très bon moment.

Bonus : documentaire assez intéressant (mais affreusement pixellisé) de 27 minutes sur les films d'horreur.