Chroniques DVD
05
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : « Il y a un proverbe au Texas : les hommes naissent égaux mais c’est le colt qui les rend différents »


Scénar : c’est Noël à Quemado et ça sent le sapin, surtout pour ceux qui croisent Ringo pendant qu’il joue tranquillement à la marelle. Mais le sheriff finit par l’embastiller à cause de ses frasques. Juste après, des bandits très organisés attaquent la banque puis se retranchent dans la ferme de la promise du sheriff, death-y-dément, manquent pas d’air ceux-là ! On pense à Ringo pour s’infiltrer dans la bande contre une belle part du butin mais celui-ci, une fois libre, propose également ses services aux bandits, toujours contre de l’argent. Après tout sa devise n’est-elle pas « ne jamais rester du côté des perdants, c’est une question de principe » ?


Avant de se lancer lui aussi dans le peplum (Ah, Les Titans !) puis le western qui lui succède plutôt logiquement, Duccio Tessari a participé au scénario des Derniers jours de Pompéi, du Colosse de Rhodes et Pour une poignée de dollars de Sergio Leone entre autres. Il crée ensuite Ringo, ce personnage déjà entre les futurs Django et Trinita, diabolique et dur en affaires, un héros sobre (c’est rare) joué par Giuliano Gemma et sa bonne bouille, une « gueule d’ange » qui dissimule un sacré salopiaud - et un cavalier émérite - qui se fout complètement que les morts s’entassent et que les coups de feu soient incessants. On n’a pas toujours de magnifiques acteurs à l’image mais ceux du « haut » de l’affiche s’en sortent plutôt bien : la belle Lorella De Luca fera plusieurs films avec Tessari tandis que les espagnols Nieves Navarro, Fernando Sancho et Antonio Casas sont de grands habitués du bis transalpin.

Un pistolet pour Ringo n’est pas exempt de défauts mais reste un western efficace dans la tradition all’italiana avec ses héros cyniques, sa musique signée Morricone et dirigée par Bruno Nicolaï, et sa balance juste entre humour et violence. Un film qui préfigurerait presque Le Temps du massacre de Lucio Fulci (il sortira l’année suivante avec le retentissement que l’on connaît). Dommage tout de même pour l’immonde doublage français.


Bonus : présentation du film (5’), L’origine de Ringo (avec Vera Gemma, 9’), Manifesto : Les Affiches du western italien (12’) et les bandes-annonces des autres films de la collection.

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