Chroniques DVD
08
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western all’italiana

Scénar : Hutch et Cat sont de retour un an après et ils ne sont toujours pas changés, ni lavés. Avec en poche l’argent d’un train attaqué sur leur route, les voilà chevauchant avec à leurs basques le malin Cacopoulos, qui fait ouvrir sa cellule par la banque lésée et finit par dévaliser le duo. Ce qui constitue une légère erreur quand on connaît le caractère rancunier des messieurs. Ces andouilles trouvent le temps de jouer les justiciers pendant que Cacopoulos court après la vengeance en claquant leur pèze, c'est du propre !

Déjà plus axé comédie que le précédent (voir Dieu pardonne, moi pas de Giuseppe Collizzi (avec Terence Hill, Bud Spencer...) 1967), Les Quatre de l'Ave Maria se caractérise par une musique bien plus cartoon, des scènes comiques plus nombreuses et une première série de bagarres homériques. Mais attention toutefois, il s’y trouve un peu trop de flingues pour une comédie, c’est plutôt un western marrant dans la lignée du Bon, la brute et le truand, évidemment version bis, avec en plus un Eli Wallach très bon qui n'a pas cette fois de Blondin pour tirer sur la corde, mais un duo de despérados inénarrable. Bud Spencer bâille comme l'ours au sortir de l'hibernation avant chaque torgnole tandis que Terence Hill charme et virevolte comme il se doit.

On rencontre évidemment quelques-uns des plus beaux dentiers du cinéma, quelques sales gueules connues (dont le vétéran Kevin McCarthy de L'Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel !) mais aussi Brock Peters, un des rares noirs croisés dans un western italien de la vague Sixties. Rayon gadget, on retiendra le « pulvérisateur » et la devise qui va avec : « quand le coup part, il vaut mieux se trouver exactement derrière » !

Malgré quelques enchaînements louches, Les Quatre de l'Ave Maria s’avère très chouette en définitive, beaucoup d’humour et d’action à l'italienne dans ce film bizarrement méconnu vu le casting. Ah et sinon, la morale annonce un peu Il était une fois la révolution de Sergio Leone : la révolution n'amène que de nouvelles ordures au pouvoir. Et toc.

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