Chroniques DVD
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : brouillard rime avec cauchemar


Scénar : « Encore une histoire avant minuit »… Et le conteur est terriblement convaincant quand il narre un jour l’apparition de ce brouillard sur la ville, sa voix vraiment prenante emmène très loin les enfants autour du feu, la réalité les ramènera vite chez eux. Car le brouillard, cent ans après, revient. Et accompagné d’un voilier fantôme en plus. Et son équipage - lépreux chevaliers - se révèlera rapidement fort doué pour l’équarrissage en règle. Mais d’abord les phénomènes étranges se manifestent : les cabines de téléphone sonnent toutes seules, les objets tombent et se brisent, les machines s’animent d’elles-mêmes comme pour annoncer le paiement de dettes ancestrales, merci les naufrageurs d’antan ! 

Si dans Halloween tout n’était pas vraiment idéal pour avoir peur, avec Fog on réapprend à frissonner comme il se doit avec des personnages qui surgissent parfois de nulle part et occasionnent de jolis sursauts, c'est l’épouvante à l’ancienne sans le besoin de recourir à des tonnes d’effets pourraves, ici pas de magouilles visuelles, juste un truc hyper efficace et minimaliste avec un super climat d’angoisse, du suspense, et ces silhouettes qui émanent de ce brouillard luminescent sont juste excellentes.

Jamie Lee Curtis revient dans un plus petit rôle que celui d’Halloween deux ans auparavant et elle n’est pas seule de sa famille puisque sa mère Janet Leigh (Les Vikings, Psychose, Un crime dans la tête…) est elle aussi au casting. C’est aussi le premier film d’Adrienne Barbeau qui enchaînera, excusez du peu, New York 1997, L’Équipée du Cannonball, La Créature du marais, Creepshow et The Thing ! Du côté des mecs on a de belles tronches comme celle de Tom Atkins (vu dans des dizaines de films), Hal Holbrook (voir entre autre chez Clint Eastwood et Magnum force, le deuxième Inspecteur Harry) ou encore Charles Cyphers.

Carpenter est death-y-dément un réalisateur à part, et un compositeur de musique facilement reconnaissable, on ajoutera à la liste des paysages superbes (qui sont aussi ceux des Oiseaux d’Hitchcock tiens) et des allusions marrantes comme ces personnages répondant aux noms de Machen et Dan o’Bannon *. Ce film n’est pas forcément apprécié à sa juste valeur, et c’est bien dommage.

Bonus : que dalle.

 

* voir parmi beaucoup d'autres Le Retour des morts-vivants de Dan O'Bannon (avec Clu Gulager, James Karen...) 1985

 

https://www.youtube.com/watch?v=nOZwnivtLbc

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