Chroniques DVD
15
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

james bond 007 aventure espionnage

Genre : Bond blond, première.

Scénar : trois agents sont descendus, aleeerte, on sort Bond du lit dans lequel il n’est, évidemment, pas seul, pour enquêter sur le potentat Kananga, plénipotentiaire d’une île obscure des Caraïbes. Beaucoup de dangers attendent le héros, la belle Solitaire est d’ailleurs plutôt sûre de ses cartes qui le lui susurrent, mais peut-on vraiment lutter contre le charme d’un 007 impie et profanateur (surtout de prêtresse) ?

Ce troisième Bond signé Guy Hamilton (après Goldfinger et Les Diamants sont éternels) est aussi le premier avec la star de la télévision britannique (pour ses rôles dans Le Saint et Amicalement votre) Roger Moore intronisé après un dernier Connery assez moyen. Le personnage se révèle évidemment moins physique mais plus flegmatique, agaçant aussi, mais l’acteur assure la plupart des cascades lui-même et prend la suite dignement. Jane Seymour est belle comme tout et son jeu sonne plutôt juste (si tant est que l’on puisse le faire dans un Bond) au milieu de tous ces méchants impitoyables. Et noirs car c’est la mode blaxploitation / Black Panthers, quitte à virer inhabituellement très urbain comme pendant les séquences de Harlem, et à customiser un peu ici et là, par exemple avec un petit crochet en fer (un peu tout pourri quand même hein ?).

Pas d’inquiétude, malgré pour une fois très peu de gadgets (mais au fait, où est Q ?!), le programme est aussi chargé en surprises traditionnelles : une course de hors-bord pendant laquelle on se dit qu’un peu comme les flingues souvent, les réservoirs de carburant semblent aussi infinis que les chargeurs, un chouette élevage de crocos gourmands, une nouvelle base secrète métallique, des tonnes de tôle froissée et des méchants très méchants. On retrouve même la Nouvelle-Orléans comme dans Opération Tonnerre avec ces funérailles charleston death-y-dément fort chouettes.

Côté musique, les WINGS de Paul McCartney envoient avec la chanson-titre un tube quasi hard rock (pas mal pour illustrer l'aventure d'un personnage qui semble détester les BEATLES comme il le laisse penser dans Goldfinger) pour une bande originale, composée par le producteur George Martin, bien loin du vaudou abordé dans cet épisode. Elle empochera pourtant un Grammy tandis que Live and let die sera carrément oscarisée !

Zeux personnages du film : le baron Samedi qui a une super tronche et des chorégraphies dignes de son statut, et l’hilarant sherif redneck J.W. Pepper.

La phrase du film ? « Les noms, c’est pour les pierres tombales mec ! »

https://www.youtube.com/watch?v=SdI0MGzZjp4

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