Chroniques DVD
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

james bond 007 aventure espionnage

Genre : 007 avec, pour une fois, un téton en trop !

Scénar : lorsque le tueur à gages internationalement reconnu Scaramanga le défie et menace même de le descendre, James Bond décide d'aller carrément à sa rencontre. Pour ce faire, il se rend là où un 00 s'est récemment fait abattre par le flingueur aux trois tétons, à Beyrouth, puis visitera Macao, Hong Kong, Bangkok (merci au contribuable britannique hein ?!) pour enfin découvrir la cachette où son adversaire ne se refuse rien, ni luxe ni pépées sublimes, sur une île personnelle des mers de Chine.

Dernier Bond de Guy Hamilton, réalisateur de Goldfinger et des deux précédents films de la série (voir Les Diamants sont éternels et Vivre et laisser mourir), L’Homme au pistolet d'or voit Roger Moore affronter Christopher Lee sorti de son tombeau transsylvanien comme un diable hors de sa boîte pour s’installer au soleil, il paraît même de très bonne humeur. Comme souvent avec la période Moore, l'agent secret s’avère plus léger et moins sombre, fumeur de barreaux de chaise et assez vantard, mais pour le coup il tombe sur un adversaire de taille. Le scénario est quasiment inutile, ce film est juste un duel entre deux guerriers puissants, peu importe le reste. Malgré un méchant presque trop beau pour être vrai, Bond est une tête à claques qui cache un sacré bagarreur (qui a souvent l'occasion de s'entraîner, même contre des sumos !) ainsi qu’un sadique capable de violenter les femmes et de mentir aux enfants pour leur soutirer des informations. Pas de quartier !

Enfin, certains personnages se font remarquer comme le nain Tric-trac (Hervé Villechaize avec la voix de Bugs Bunny), un serviteur diabolique et vénal qui organise pour son maître de joyeux duels dans une baraque d’entraînement digne d’une fête foraine tandis que l’agent Bonne-nuit (Britt Ekland, vue dans The Wicker man de Robin Hardy) campe une bien jolie stagiaire. Tant qu’à y être notons l’affriolante Maud Adams (Rollerball, Octopussy…) dans le rôle de la belle Andrea… Ah, et la poursuite en bateau rappelle celle de Vivre et laisser mourir, on peut d'ailleurs constater la réapparition du shérif gueulard J. W. Pepper.

Débat précoce au sujet de l’énergie solaire (bien obligé en plein milieu d'une crise pétrolière mondiale dramatique), décors sublimes (dont un QG surréaliste dans un bateau coulé), engins à la Rastapopoulos, duel au sommet… Ok, mais on attendait mieux de ce Bond contre Dracula qui est parfois long et dont les tics comiques sont un peu chiants, là comme s’il fallait gagner du temps avant le boss de fin. Dommage !

https://www.youtube.com/watch?v=L18VP2r7DHM

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

temple baal black metal france cd
alice cooper hard biographie planète metal
eastwood siegel proies thriller western dvd