Chroniques DVD
14
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : paraffine à gogo


Scénar : c’est déjà une belle galère pour les pêcheurs de ne pas se croûter sur les divers écueils. Le boulot ça va bien un moment hein, car si on commence à ramasser trois adolescents dead dans des flaques de sang pfff… Mais une jolie brune, Pénélope, 18 ans, a survécu, elle poignarde même le père du pêcheur qui la sauve pour le remercier. A l’asile, elle ouvre ses très beaux yeux sur la vérité vraie : elle a un poil dérapé. Mais alors, ces histoires de sacrifices au dieu pas très commode Baal et cette lance phénicienne retrouvée au même endroit ? Tout ceci excite la curiosité de riches amateurs qui décident de se rendre sur place. « Les mouettes ne viennent pas à Snape Island », ça devrait suffire à instaurer la méfiance non ? Eh ben non !


Brrr ce phare émanant péniblement de la brume n'inspire pas forcément la visite touristique (d'ailleurs quelques exemples poussent à se méfier de ces édifices étranges comme Fog, Hysterical et Le Petit baigneur, ouais non passons…) mais ce sera le théâtre parfait pour un petit conte horrifique super bien fichu pour les maigres moyens déployés. La Tour du Diable offrira une jolie symphonie de cris d'horreur et une longue liste de scènes sanglantes (chute de tête dans l'escalier, attaque au couteau, empalement à l'épée, découpage à la serpette, cadavre en décomposition, méchants feux impressionnants, dingues hirsutes…et même un culte sanglant magnifié par une statuette d’or cultissime). Au passage, ce début des années soixante-dix chez les anglais semble être marqué par les îles cheloues et les rituels occultes, voir par exemple The Wicker man de Robin Hardy (avec Edward Woodward, Christopher Lee…) 1973.


Doté d’un montage efficace avec flashbacks éclairants, et même pas gâché par des effets spéciaux très rudimentaires (oh tiens, des rochers en papier mâché !), La Tour du Diable mêle horreur à l’anglaise à un sérieux soupçon d'érotisme avec des starlettes et des starlaids pas frileux (en fait c'est ce que l'on croit, il faudra voir le bonus pour avoir le fin mot de l’histoire), le tout dans une très chouette atmosphère sinistre à souhait. Tous les acteurs ne se valent pas mais on est content de voir à l’écran la jolie Jill Haworth (Exodus, Les Mystères de Paris, La Maison de l'épouvante…) et Bryant Haliday (le Vorelli de La Poupée diabolique)

 

Bonus : diaporama, bandes-annonces de la collection British horror et « Derrière la brume », entretien avec Eric Péretti, dans les ruines d'un beau château qui plus est.

Infos / commandehttp://www.artusfilms.com/british-horror/la-tour-du-diable-200

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