Chroniques DVD
11
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

terence hill bud spencer pirate

Genre : pirates !


Scénar : dans la mer des Caraïbes, le capitaine Blackie gouverne le bateau pirate La Furie et, quand il ramasse au hasard d’un abordage la femme du vice-roi local, il fait coup double car, outre une éventuelle rançon après un petit moment dans son lit, Blackie vise maintenant une cargaison d’or dont la doña a commis l’imprudence de lui causer. Le capitaine Skull veut être de la partie mais Blackie refuse. Sur l’île de la Tortue, les autres capitaines vont alors tous se liguer contre Blackie pour récupérer le butin.

Comme sous plusieurs titres alternatifs (Les Deux flibustiers, Le Corsaire noir…), Deux loustics en bordée est une des collaborations les moins connues du tandem Terence Hill / Bud Spencer, sûrement parce que ce film est de facture bien plus classique et plus sombre que la gaudriole habituelle. Si on trouve un petit poil de comédie ici et là, c’est surtout l’aventure, option de cape et d’épée, et la rivalité sans merci des pirates qui sont ici à l’honneur. « Chacun pour soi et le Diable pour tous ! », ici on n’est pas là pour se faire des amis ou rigoler, mais pour emplir les cales de coffres bien garnis.

Terence Hill tient ici seul le haut de l’affiche mais on aura du mal à ne pas voir Bud Spencer, très classe en pirate grincheux et de constitution normale (c’est bien le seul film sur les dix-sept qu’il partage avec Hill où il est assommée !), on remarque aussi mesdames Diana Lorys (L'Horrible docteur Orlof, Opération Goldman, La Légion des damnés, Le Trône de feu) et Silvia Monti (Le Cerveau, Le Venin de la peur, Journée noire pour un bélier…) mais aussi l’indispensable Sal Borghese qui figurera dans des dizaines de péplums, westerns et autres films d’espionnage, citons rapido Le Temps du massacre, El Chuncho, Les Trois fantastiques supermen, Sartana, La Folie des grandeurs, Big racket… D’autres personnages à ne pas oublier : les très beaux navires.

Plus ou moins une copie bis des classiques américains du genre plutôt bien foutue avec des détails typiquement italiens comme les acteurs munis d'instruments dont ils ne savent pas jouer et les jolies danseuses court vêtues qui font semblant de les suivre, des images d'autres films pour la scène du désarmement d'un bateau ou encore cette chanson de pirate à l'italienne en bande originale.

Bonus : nada

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