Chroniques DVD
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

james bond 007 aventure espionnage

Genre : fin d’une époque

Scénar : James Bond découvre un agent dessoudé avec sur lui une puce électronique que la compagnie Zorin fabrique, sûrement pour le compte des très méchants soviétiques. Quand le détective privé Achille Aubergine s’apprête à lui livrer des informations, il est flingué par la gardienne du corps (si, ça existe !) de Zorin. Il va bien falloir qu’une fois de plus Bond se débrouille tout seul pour enquêter, en particulier au sujet de chevaux qui courent un peu trop vite pour être honnêtes. Crac, boum et huuuue !!

Qui a dit « enfin ! » ?! Car Dangereusement vôtre est le septième et dernier James Bond avec Roger Moore (et tout de même le troisième de John Glen après Rien que pour vos yeux et Octopussy). Il était temps, la guerre froide vieillit mal et l’agent britannique avec lui, sans parler de la bande originale qui inclut entre autre un générique très cacabeurk avec un morceau de DURAN DURAN (composé par John Barry aaaaargh) ou plus tard des BEACH BOYS pour une scène… de surf.

Malgré un beau casting qui inclut la glaciale Grace Jones (Conan le destructeur) et Christopher Walken (Voyage au bout de l'enfer, Dead Zone, The King of New York, Batman, le défi, True Romance, Pulp fiction, Sleepy Hollow) toujours excellent dans leurs rôles de dingues, Patrick McNee (le Steed de Chapeau melon et bottes de cuir) très bon aussi dans le jeu de maître et valet qu’il joue avec Moore, Patrick Bauchau, tout ça n’est pas des plus trépidant…

Invraisemblable comme prévu, ce quatorzième Bond officiel comprend tout de même des séquences-culte comme la poursuite sur la tour Eiffel et le saut du haut de celle-ci, la pauv’ Renault qui finit en pièces façon Corniaud (merci Rémy julienne), la baston à bord du zeppelin ou encore la vue des splendides écuries du Château de Chantilly.

Pour le reste, le catalogue n’est pas brillant malgré encore de divines poupées (Tanya Roberts…) et de l’action omniprésente, on casse des véhicules à la chaîne mais pas des briques, c’est comme ça. Si le sieur Zorin se révèle encore plus mégalo que Goldfinger, il est tout de même bien moins rigolo et charismatique. Et puis bon, à une époque où « la Détente » se discute au jacuzzi ou,  pourquoi pas, dans un sous-marin de poche, les agents secrets ne font plus très peur à grand monde, pas vrai ?

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