Chroniques DVD
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

pancho villa telly savalas film martin dvd

Genre : revolución !

Scénar : à une époque où les seigneurs de la guerre s’entre-bombardent au Mexique, Pancho Villa est train-ballé vers le lieu de son exécution mais ses hommes le font évader. Obnubilé par son adversaire le général Goyo, il cherche à s’équiper et, ô joie, un marchand d’armes déboule. Tenant les banquiers par les couilles (et surtout par les flingues), Villa lui achète son stock. Sauf que ce fumier de marchand le vend aussi à Goyo. Les hommes de Scotty, le bras droit de Villa, sont tués dans un guet-apens impliquant aussi les américains. Villa décide tout bonnement d’envahir les États-Unis pour se venger de leur intrusion au Mexique.

Après avoir mis les wagons en sang la même année dans un autre film 1, voilà qu’Eugenio Martín y installe le légendaire Pancho Villa pour évoquer son existence un rien fantasque : le héros de la révolution mexicaine est de fait un bon personnage : généreux avec le peuple mais impitoyable envers les traîtres et les espions, il a aussi la folie des grandeurs (il vit dans un luxe omniprésent au point de posséder son propre cinéma !) mais mène la guerre avec le sourire et la trompette en bande originale, dans ses rangs on meurt même en faisant des cabrioles !

Bien évidemment, on trouvera dans ce sympathique film espagnol pas mal de scènes de comédie pas géniales (mais pas non plus catastrophiques, à part peut-être celle de la mouche qui flanque la zizanie dans le mess américain) mais aussi quelques têtes connues du western européen avec à leur tête Telly Savalas (qui incarne un Villa dingue à souhait), la sale gueule Chuck Connors (Tuez-les tous...et revenez seul !, Soleil vert, Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ?…) et Clint Walker (dans le rôle de Scotty qui joue un peu au Corto Maltese avec sa casquette de marin, on a pu le voir dans Les Dix commandements, Les Douze salopardsLe Bison blanc et… Hysterical). Le long de ce film pas essentiel on note tout de même que l’équipe semble s’être bien amusée, ce qui ajoute un peu de saveur à l’ensemble.

1 voir Terreur dans le Shangaï Express de Eugenio Martín (avec Christopher Lee, Peter Cushing…) 1972

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