Chroniques DVD
19
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : les fous sont lâchés !

Scénar : Dan Potter s'installe avec sa famille pour prendre ses fonctions dans l'hôpital psychiatrique du docteur Bain, un directeur quelque peu cintré, quasiment aussi inquiétant que ses patients. Ceux du troisième étage sont visiblement très dangereux et bouclés électroniquement. Et voilà qu’ils s’imaginent que Potter a tué son prédécesseur qu’ils aimaient bien… D’un autre côté, Penny, la dépressive et fantasque sœur Potter arrive, et dès le premier soir entraîne ses hôtes à un concert où ça pogote un brin et soudain… Plus de jus ! Nulle part ! Et dire que les gueudins ont l'adresse de Potter et que la panne les a libérés ! La joyeuse bande de louftingues sort donc faire un tour pour se procurer des armes pendant que la population se livre au pillage (sombre mais lucide vision de L'Humanité pas vrai ?). On est d'accord que ça craint là non ?

C’est vrai, ce film est aussi connu sous le titre de Dément, mais à cause du terrible morceau de TESTAMENT 1, on préfère l’autre même si pour une fois le titre français est plus crédible que l’anglais. Jack Sholder a réuni pour son premier film un casting absolument impressionnant : Jack Palance ( dans le rôle d’un ancien prisonnier de guerre, toujours génial en dingue), Donald Pleasence (encore en psychiatre après Halloween et ses suites 2), Martin Landau (ce mec a une gueule exceptionnelle, bien plus que dans la vieille série Mission impossible !) et Dwight Schultz (Looping est encore chez les fous mais cette fois pas en tant que pensionnaire !) = yeah !

Ajoute à cela des figurants plutôt crédibles, un véritable festival de vieilles guimbardes superbes et des extraits d’un concert de THE SIC F*CKS (avec Andy Shernoff des DICTATORS à la prod’ !) et vous obtenez un bon film à l’ambiance étrange et effrayante qui aurait toutefois gagné à laisser les personnages méchants prendre plus de place et de profondeur à la place des micro-longueurs habituelles. Et puis bon, l’ « hémophile » qui s’affuble d'un masque de hockey, ça ne vous rappelle personne franchement ?

1 tiens, pour la peine, voir TESTAMENT [Usa] The Legacy (Megaforce Recs / Atlantic) 1987 ou TESTAMENT [Usa] The Legacy (Megaforce Recs / Atlantic) 1987.

2 tiens, on en a plein aussi : Halloween, Halloween 2, Halloween 4 & 5, mais non, l'acteur n'est pas à l'affiche de Halloween III.

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