Chroniques DVD
29
Mar
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Maciste !

Scénar : l'Egypte est sous domination perse et le peuple est fatigué des tueries, des razzias et de la tyrannie. Il se plaint au roi qui s’en prend fatalement au vizir. Mais sa reine, secrètement alliée aux Perses, lui fait perdre la tête, elle finit même par s’en débarrasser définitivement. Les soldats continuent donc les exactions, enlèvent les femmes pour le marché aux esclaves mais c’est sans compter sur Kénamoun, le fils du roi, qui sauve au passage une très jolie jeune fille, et Maciste, le colosse « fils du roc » dont la destinée est de délivrer l’Egypte des oppresseurs d'après un oracle, qui éclate invariablement les lions, broie les cailloux, jette des pierres en polystyrène et déplace carrément des falaises si on lui casse les roupettes. Non mais sans blague !

Après La Terreur des barbares 1 du même Campogalliani l'année précédente où apparaissait déjà la sculpturale Chelo Alonso (vue dans Sous le signe de Rome, La Reine des barbares, Capitaine Morgan, ou encore Saludos, hombre 2, et qui gratifie encore le spectateur d'une danse envoûtante), voici venir le mythique Maciste ! Son interprète Mark Forest apparaîtra au total sur une douzaine de films sur une dizaine d'années seulement, tous des films d'aventures touchant de près ou de très près au péplum, dont un Hercule et une poignée de Maciste ! Youpi ! D'autant que l'acteur est très costaud malgré un air pas très futé mais quand on est profondément bon et même parfois poète au clair de lune, tout est pardonné non ? Quel homme !

Et il faut bien face à des ennemis qui ont des jeux vraiment cruels, d'abord le fouet ne se repose jamais avec les perses, mais pour se marrer entre potes ils trouvent toujours des variantes (bien foutues à l'écran pour l’époque) comme les enterrés vivants ou les brûlés vifs, on peut aussi compter sur les « jeux » du cirque, les crocos, les tortures et les pièges divers, sans compter des images de batailles pré-gore. Pour alléger un peu le climat de violence, on a inséré quelques scènes et personnages comiques comme dans tout film figurant un héros du peuple, merci.

Pour faire vite, Le Géant de la vallée des rois, coprod' franco-italo-yougo comme souvent, c'est du pur populaire kitsch mais rigolo (oh les perruques des femmes !) avec des complots de cour classiques, de la magie et du fantastique s'il faut, mais surtout pas d’histoire, on note une superbe musique de marche des malheureuses lugubre et fantomatique de Carlo Innocenzi dont nous entendîmes les œuvres auparavant dans Le Moulin des supplices ou Samson contre Hercule. Et la présence de Mario Bava dans en tant que réalisateur de la seconde équipe !

1 voir La Terreur des barbares de Carlo Campogalliani (avec Steve Reeves, Chelo Alonso…) 1959.

2 voir Saludos, hombre de Sergio Sollima (avec Tomas Milián, Donald O'Brien…) 1968.

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