Chroniques DVD
05
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : « perle » de l’adaptation cheap de manga

Scénar : dans le but de réunir la série complète des sept et de convoquer ensuite un dragon magique, une boule de cristal est dérobée par des extraterrestres dans un village au cours d’une cérémonie. Pour en récupérer une autre, ils vont malheureusement tomber sur un os, Goku Himself. Sitoe, elle aussi à la poursuite des boules, tombe sur les sbires du Roi Cornu des envahisseurs mais aussi sur Westwood, un étrange bandit à perroquet effrayé par les filles. A cette équipe qui s’allie par le hasard de l’aventure va s’ajouter L’Homme-tortue qui semble, d’après certaines sources, un allié à contacter pour lutter contre les streums de l’espace.

Ils ont osé… Voici l’adaptation made in Taiwan (and Philippines) de Dragon ball ! Et si c’est loin d’être un chef-d’œuvre du cinéma planétaire, La Légende des 7 boules de cristal tente plutôt bien de retrouver l’esprit rigolo du manga mais, forcément, avec de « vrais » acteurs ça sonne forcément bébête, certains gags sont vraiment tout pourris et les doublages français, servis par des dialogues incohérents sûrement dus au LSD, ne sont pas vraiment là pour arranger les choses, comme souvent. On ajoutera pour l’habillage quelques scènes utilisées plusieurs fois… Sûrement pour des problèmes de droits, on a zappé ici des personnages, inventé des noms pour certains de ceux que l’on a conservés (seul Goku a droit à son vrai nom, du moins en France) et quelques accessoires comme les nuage et bâton magiques, ou encore la Kame House sont toujours au menu.  

Pour le reste, il faut avouer que s’il on n’est pas loin d’adorer ce film, c’est surtout parce qu’il est souvent ridicule dans ses excès : les explosions gigantesques sont forcément visibles de la lune, les figurants sont au minimum trente millions, les scènes de destruction et de tueries sont interminables et d’innombrables détails magnifiques (les soucoupes kitschissimes hilarantes à la Fifties, les tanks terribeuls, le croco en bois top classe, l’arrachage de cheveux à la Bruce Lee, les costumes rigolos comme dans Star wars, les perruques de sortie pour Goku et son grand-père qui surclassent au passage les cabrioles de Tigre et dragon, la prestation du pseudo-Tortue géniale totalement ridicule mais conforme au personnage privé toutefois de ses légendaires saignements de pif, la musique limite jeu vidéo, et on pourrait continuer des lignes et des lignes encore…) enfoncent définitivement le clou.

C’est grand bien que petit (c’est gretit), alors on dit merci Chun-Liang Chen, au moins pour ce Roi Cornu génial avec son masque et ses mimiques total nawak, sans oublier sa démarche hallucinante, ou encore un des méchants certainement inspiré de Terminator avec ses lunettes noires et sa face rigide, magnifiques !

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