Chroniques DVD
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : action

Scénar : ancien commando d’élite, John Matrix vit perché sur une montagne avec sa fille mais la paix est vite compromise avec l'arrivée d'un hélico de l'armée qui vient le cueillir car tout un tas d'hommes de son ancienne équipe ont été descendus, il est comme qui dirait un des prochains sur la liste puisque des vilains pas beaux donnent l'assaut et enlèvent sa fille. Il ne bénéficiera que d’une demi-journée pour la sauver sans accepter le chantage que ses ennemis, dont un de ces anciens soldats, lui imposent : descendre le président d'un pays sud-américain en échange de la libération de Jenny. Dans cette course contre la montre, Matrix embarque une hôtesse de l'air dans la vendetta, ça tombe plutôt pas mal puisqu’il semble bien qu'elle n'ait rien de plus que ça à foutre…

 

Pourquoi devrait-on quitter le registre musclé après une série telle que les ConanTerminator et Kalidor ? C’est donc reparti pour du costaud avec Commando qui vient faire du gringue aux fans de Stallone et de Rambo. Arnold Schwarzenegger a droit aux habituels gros plans sur ses skleums énormes, sur ses pas de presque géant mais aussi sur ses aptitudes très surfaites en matière de comédie et de tendresse. Avouons que de ce côté-là, l’austro-golgoth n’est pas super doué… On le préfère bien sûr dans le rôle d’« un gigantesque enfant de pute » qui tire avant de négocier, jongle avec les corps et les cabines téléphoniques, casse des chaînes et fait ses courses au tractopelle.

 

Aucune surprise dans le scénario symptomatique des années 80 où foisonnent les héros panzer-sur-pattes : un super-pro du combat doté d'un arsenal du genre lourd et qui ne fait pas dans le détail, de la castagne avec des méchants très méchants et des représailles du même genre, de la cascade à bloc, un chronomètre vecteur de suspense, des explosions énormes, des jeux de mots et des punchlines splendides (« j’avale deux bérets verts au petit-déjeuner »), une série de scènes totalement invraisemblables mais drôles comme tout même si on frise franchement le Rambo 2 dans la dernière demi-heure. Pour être plus complèt, notons que la gamine n'est d'autre que l’alors toute jeune Alyssa Milano, que non, le méchant n’est PAS Freddie Mercury en cotte de maille après une cure de stéroïdes et que OUI, la bande originale contient d'horribles steel-drums - presque - habilement camouflés.

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