Chroniques DVD
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Rambis

Scénar : un ancien policier d'élite sort d’un pénitencier américain après dix ans. Il récupère direct son flingue préféré mais aussi une arme quasiment insurpassable bourrée de gadgets meurtriers mais au moment de descendre le responsable de sa captivité, il se ravise et fout le camp dans la forêt où il a un chalet à l'abri de ses congénères proverbialement malfaisants. Enfin, si l'on excepte les chasseurs bien sûr qui pullulent dans son coin paumé, grand malheur pour un guerrier ami des animaux et peut-être même, au fond, de la paix. Mais l'humanité déteste la paix en la personne de ces massacreurs de gibier qui le vendent aux asiatiques pour leurs poudres à la con. Un ancien ami lui propose de participer aux chasses mais comme celles-ci vont décimer la forêt, notre écoloflingueur va forcément devenir un obstacle à la combine. Ah et puis tiens, une jolie jeune fille têtue se pointe chez lui dans un but obscur…

Après deux gialli pas loin d’être géniaux 1, Lamberto Bava suit ses compatriotes dans l’exploration de tous les styles à la mode, commençant avec Blastfighter, film sur un vétéran assiégé dans la forêt comme un certain John Rambo première époque sauf qu’il est filmé dans une contrée rappelant plutôt Délivrance avec ces rednecks débiles (pléonasme ?) qui se servent comme beaucoup de leur fusil comme d’un pénis de substitution. Heureusement, aucun stock-shot de gibier forestier n’aurait été blessé pendant le tournage. Michael Sopkiw n’est pas vraiment le meilleur acteur du globe, il montre même un jeu parfois monolithique quand il se veut silencieux ou mystérieux. A l’affiche aussi une belle série d’habitués à faces de raie, un George Eastman cette fois boîteux et la mignonne Valentina Forte dont c’est le premier film.

Pas le film du siècle mais un métrage sympa dans lequel tous ces gens se démènent pour un cocktail souvent drôle d’une musique typique au synthé croisée à la country mielleuse, des dialogues français moisis sur les bords quand ils frisent le mélo cucul, quelques effets spéciaux presque gore, des bagarres (occasionnant bien sûr des soins à l'ancienne façon auto médecine), des gadgets merveilleux (génial ce viseur ! Quand il fait nuit l'image est en plein jour dedans !) et de bonnes grosses explosions grâce à des munitions ultra-puissantes magnifiques qui font bondir très haut les visés comme chez Agence tous risques et un duel final façon samuraï-cowboy fauché. « Je veux juste vivre en paix », disait-il…

La phrase du film : « S’il y avait une vraie justice, il n'y aurait pas de place pour la violence » (oh c'est bô…!)

1 voir Baiser macabre de Lamberto Bava (avec Bernice Stegers, Stanko Molnar…) 1980 et La Maison de la terreur de Lamberto Bava (avec Andrea Occhipinti, Anny Papa...) 1983.

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