Police academy de Hugh Wilson (avec Steve Guttenberg, Kim Cattrall…) 1984

Genre : lourdrôle

Scénar : à cause d’un miracle administratif, « une ruée de traîne-savate » aux tronches rigolotes envahissent l’académie de police : Mahoney le rebelle allergique à l'autorité et à l’insulte, Tackleberry le psychopathe surarmé, Barbara la mauviette, Fackler le maladroit, Hightower le géant indestructible, Jones la machine à bruit, Martinez le tombeur et, côté filles, Brooks la nouille et Thomson la belle et richissime. De tous ces bras cassés, personne, et surtout pas  le lieutenant Harris, sadique et lèche-bottes du commandant Lassard, sourd et sénile, et son acolyte Proctor non moins méchant, ne veut entendre parler. Arriver à les faire craquer et déguerpir devient LE but de cette hiérarchie hautaine, mais cette mission pourtant simple va se révéler bien plus compliquée que prévue à accomplir.

Après les ancêtres Mel Brooks et autres ZAZ, voici une nouvelle saga débilo-loufoque made in USA : Police academy, dont, bien sûr, on ne compte plus les suites et les copies. Nantie d'une musique tenace et d'une brochette d'acteurs impayables, elle se distingue également par des gags ultra potaches, des dialogues souvent limite vulgaires, sans parler de ces fameuses blagues de caserne moisies qui ne nous font pas regretter une seconde d'avoir évité le dortoir et l'armée ! P4 forever !

Alors, comment transformer une bande de telles catastrophes ambulantes en policiers valables ? Sincèrement on s’en fiche total tant on meurt de rire - particulièrement saoûl comme un cochon - devant des scènes hilarantes dont on n’arrive pas à se lasser malgré tous les efforts depuis toutes ces années proportionnelles aux rediffusions, les instructeurs sadiques et psychorigides qui cherchent à faire renoncer les recrues comme cette sergent Callahan, blonde à poitrine fort protubérante ou ce givré de Proctor, adepte du mégaphone et du « Plus vite, plus vite, plus vite ! » risquent bien de nous faire rire pour l’éternité. Pourquoi ? Aucune idée. Vraiment.