La Main de fer de Chang-hwa Jeong (avec Lieh Lo, Ping Wang…) 1972

Genre : wataaaaaaah !

Scénar : un vieil homme est attaqué par une bande d'assassins armés de lances. Son élève et fils adoptif Chi-hao intervient in extremis et met les agresseurs en fuite. Son mentor conseille à l'élève de prendre comme maître Sung Ying Ying afin de gagner une compétition que des bandits sans scrupules convoitent pour régner enfin sur toutes les écoles d'arts martiaux du Nord du pays. Mais son nouveau maître lui en fait baver des ronds de chapeaux pointus pour le faire progresser. Comme si cela ne suffisait pas, ses machiavéliques adversaires font tout pout mettre hors d’état de nuire ce très sérieux concurrent. Un jour, ils y parviennent… Est-ce pour cela que le Mal triomphera ?

On tient là ZE prototype du film hongkongais où tatane, histoire d’amour, destins brisés et méchants très vilains (beaucoup de ces guerriers sans honneur ont d'ailleurs des gueules à peine croyables, genre le distributeur de coups de boule aux gros sourcils, les deux assistants échevelés du japonais ou ce mongol brutalement musclé !) dont bien sûr de sinistres japonais pour rappeler l’amour que se portent depuis la naissance du monde moderne deux des plus grands peuples asiatiques. « Tu as versé trop de sang chinois », et ça va chauffer pour ton cul !

Dans la lignée, mais en mieux, des légendaires films de Bruce Lee, La Main de fer est un pur classique du cinéma asiatique kitsch qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte si on aime le cocktail habituel plein de beaux combats chorégraphiés de main de maître avec effusions de sang en prime (et pourquoi pas une énucléation ?) / romance / petite dose de comédie bébête. Ou, bien sûr, si l'on veut découvrir quelques-unes des innombrables racines, musicales ou pas, de la genèse des Kill Bill de l’ami Cointine ==> voir Kill Bill, volume 1 et Kill Bill, volume 2.