Chroniques DVD
28
Sep
2000

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : octopussilly

Scénar : en 1962 pendant la crise des missiles cubains, un sous-marin russe trimballant quelque chose pour Castro est envoyé par le fond par un croiseur américain muni de jolies torpilles. Le « quelque chose » dans les bidons se déverse dans les abysses… Trente-huit ans plus tard à Sofia, Bulgarie, des agents de la CIA sont attaqués. Un meurt à cause du dangereux terroriste Casper qui est cueilli par le survivant et transféré aux Etats-Unis par sous-marin. La bonne idée que voilà, il règne en plus une ambiance - hyper-crédible - de tripot dans le navire, wouhouh ! Alors qu’une organisation de vilains pas beaux a de son côté infiltré des agents sur un paquebot pour attaquer le sous-marin et libérer le salopiaud, un animal marin géant va à son tour venir pimenter eul merdier, à vos postes de combat !

Alaaaaarm, ceci est un téléfilm !! Et en même temps un exemple typique d'un joli gaspillage de temps et de matériel pour un résultat totalement moisi. Le jeu des acteurs est souvent risible (ou douloureux, le gros coéquipier de l'agent fait un peu beaucoup de peine à voir quand il court…), les dialogues bavards et lourdingues, le maquillage pas discret, les images de sous-marin rudimentaires comme les effets spéciaux made in ordinateur et ne parlons même pas de la superbe image de la femme (une chaudière, au hasard)… Ah oui, et sinon l’action ? Ouais non. En fait non.

Voilà ce que ça donne quand on veut tenter un wanabee-Alien-Abyss avec un budget inférieur à celui d'un clip de Didier Super : une compilation de clichés, à commencer par le « scénario » (déchets bactériologiques + animal = monstre géant, un classique mais ici lamentablement mis en scène) qui permet tout de même des moments surréalistes : le mec qui se déboîte les doigts pour les sortir des menottes a la palme, sans parler des attaques en carton du streum contre le bâtiment. Ah, euh, on vous a parlé des sous-titres obligés sur des parties pourtant doublées ?

À conseiller à un ennemi.

Au minimum.

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac