Chroniques DVD
17
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : cacaïlander / de crap et d’épée

Scénar : l’épée d'Alexandre le Grand est exposée dans un musée. Le professeur Kylos s’arrange pour faire foirer le système de sécurité et laisse s'introduire des voleurs. Culotté, il revendique en plus la police d'assurance quand le larcin est déclaré ! Tout ceci en empochant clandestinement un maximum sur des combats à l'épée - mortels - organisés par ses soins dans les bas-fonds… Andrew Garrett, un flic-médium-escrimeur qui fait des rêves étrangement antiques, doit intervenir pour rétablir la justice en ce bas monde.

Sérieusement, qui aurait pensé que quelqu’un serait assez dingue pour commettre une suite à un Le Maître d'arme déjà franchement moisi ? Et pourtant Nick Rotundo l’a fait, et on le soupçonne carrément d’avoir pris des images du glorieux prédécesseur pour farcir celui-ci. Quoi qu’il en soit, Gladiator cop est forcément un direct-to-vidéo vu la cohérence du bordel qui s'apparente des fois à un Mortal kombat tourné pour rigoler bourré. Tout est tiré par les cheveux, les enchaînements sont juste total nawak, heureusement qu'on échappe à une overdose d'effets spéciaux navrants ; c'est heureusement de l'organique, tout pourri (et looooong) mais organique !

Lorenzo, on l’apprend ici, est homme à mâcher un chingon plutôt que de se brosser les dents, pas très romantique le truc, mais même vraiment nul, il passe pour un mec cool comparé à ce casting de queues de cheval tous styles, des asiatiques kendo-style à d'énormes types à la gangsta qui s’adonnent à une série de combats opposant une belle brochette de bœufs et des fusillades de carnaval sur une bande originale discount avec des dialogues sûrement achetés au même endroit. James Hong est bien sûr de la fête, affublé d’une stache horrible pour convenir au tout. Aaaagh…  

La phrase du film : « le passé n'est autre que le présent ».

Bonus : bande-annonce, filmographie et biographie de Lorenzo Lamas.

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