Chroniques DVD
02
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Spartacus et la grande évasion

Scénar : face à l’insoumission des chefs rebelles, les Romains font régner la terreur en Gaule, en particulier ce pignouf de Sylla. Mais les gaulois se rendent et le consul Svetanius exige d’eux un tribut en échange de quoi il ne détruira pas Alésia. La paix est ainsi scellée sauf que dès que le consul repart, Sylla recommence à sévir : il s'approprie la maison du chef et tyrannise ses occupants. Ça ne se passera pas comme ça, le vigoureux Brenno se rebelle mais est capturé malgré une combativité exceptionnelle qui lui vaudra d’être envoyé chez les gladiateurs où il s'illustre rapidement. Sylla en profite pendant ce temps pour faire du chantage et s'enrichir sans savoir que les prisonniers préparent une évasion et une rébellion contre l'occupant honni.

Certes pas très original et desservi par un scénario un peu facile, Seul contre Rome, deuxième péplum de Luciano Ricci (après L’Esclave du pharaon) est pourtant un chouette petit film avec, tout y est, sa musique martiale à base de caisse claire, de tambours et de cuivres menaçants, ses décors bien chouettes (waw ces arènes !), ses combats bien réglés et assez brutaux (filmés a priori par Riccardo Freda, ses tortures à l'ancienne et ses sacrifices de malheureux chrétiens (dont un trip à la Saint-Sébastien, les Romains sont bien là, comme l’ose le dire un personnage, « les plus cruels de tous les barbares ») mais aussi son héros quasi-indestructible toujours aussi rutilant même après avoir été fouetté abondamment, c’est beau d’avoir la foi, mieux qu'la Sécu !

Malheureusement pas de version originale à se mettre sous l’oreille mais un bon petit moment quand même en cas d’appétit de cinéma populaire italien dont on reconnaîtra au passage des visages bien connus des fans comme Rossana Podestà (Ulysse, Hélène de Troie, Sodome et Gomorrhe, La Vierge de Nuremberg) et le stakhanoviste Gabriele Tinti, voire même, car vu précédemment aux côtés de Serge Gainsbourg dans La Révolte des esclaves de Nunzio Malasomma, le coriace Lang Jeffries. Et il faut l’être pour un jeu où chaque équipe doit tirer sur des chaînes et amener l’adversaire vers le brasier ou pour survivre à ces satanés chars avec des lames fixées aux roues ! Vive le sport !

Bonus : bandes-annonces de la collection

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