Chroniques DVD
08
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : comédie romantique à l’ancienne, option « tel est pris qui croyait prendre »…

Scénar : grâce aux subterfuges d'une de ses camarades de l’orphelinat austère où elles résident toutes deux, Micheline entretient une correspondance clandestine avec Pierre, un homme - forcément du beau monde puisqu'il pratique l'imparfait du subjonctif - rencontré via les annonces d’un journal. Après un échange de lettres, elle s'enfuit de l'institution et rejoint une amie récemment sortie. Quand elle se rend au rendez-vous convenu, elle se retrouve face à un homme beaucoup plus âgé qu'elle qui dit l'attendre de la part de Pierre. Nicolas, en fait professeur dans un collège de garçons de bonne famille, la conduit chez lui puisqu’elle n'a aucun endroit où dormir. Pierre ne tardera pas à arriver à son tour, et avec lui pas mal de surprises…

Les premières images caractérisées par un décor rigolo façon maquette ne doit pas faire oublier la difficulté de tourner dans Paris sous l’Occupation malgré la relative puissance de la Continental, maison de production à capitaux allemands. Il est d’ailleurs étonnant de voir la bonne humeur jouée avec tant d'entrain pendant les années noires mais après tout il fallait bien continuer à vivre ! Et Danielle Darrieux, pétillante à souhait, en semble bien persuadée. Sacrée voix tout de même que celle de la dame (épouse Decoin pour encore quelques temps) malgré quelques chansons horribles avec des vocalises suraiguës typiques d'une époque heureusement révolue !

Fernand Ledoux, Jean Tissier (excellent dans le rôle de Roland, l'insupportable pique-assiette !), les alors jeunes Louis Jourdan, Daniel Gélin, Georges Marchal, Jacques Dacqmine ou Robert Rollis figurent entre autres à l'affiche d’un film aux quelques gags rigolos mais, malgré les efforts des personnages principaux, dont le rythme est assez lent. Et puis tiens, si on voulait titiller un peu la personnalité ambiguë de ce film, on pourrait se rappeler les scènes où les garçons s'entraînent ensemble dans la cour, filmés comme dans les actualités fascistes où les muscles bandés et la jeunesse, le pas typé militaire et les grands bâtiments tout droits sont toujours mis en exergue. Pour le reste, une comédie romantique classique.

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

mercyless death metal france cd
doom montpellier metal post-baroque concert reportage
james bond 007 aventure espionnage