Chroniques DVD
28
Aoû
2016

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : « Nous transportons la guerre chez vous »

Scénar : « la vengeance doit toujours être profonde et absolue »… Quand une bombe tombe sur la gueule de la famille Barkaoui, tribu de terroristes notoires, les survivants sauront s'en souvenir. Deux ans plus tard, quand le premier ministre anglais meurt soudainement, le président américain se rend aux obsèques ultra-sécurisées mais même des types de la trempe de Mike Banning, qui envisageait de démissionner de son poste à la sécurité de la Maison Blanche, n’empêcheront pas la mort d'un grand nombre d'hommes d'État car les terroristes frappent vite, fort et prennent carrément le contrôle d'une capitale ! Est-ce que Banning et compagnie réussiront à faire payer les infâmes suppôts du « Troudukistan » ?

Ouaip, après La Chute de la Maison Blanche, le terrorisme est toujours à la Une et le super agent Mike Banning toujours de la partie. Gerard Butler a peut-être pris un coup de vieux (n’évoquons même pas le cas Morgan Freeman !), il se défend tout de même de belle manière face à ses impitoyables adversaires. Malgré un discours encore une fois très nationaliste comme le cinéma ricain sait l’être dans le rayon films d’action, et si on a envie comme pour le premier de qualifier la chose d'invraisemblable ou de paranoïaque (en ses temps de peur générale, où se trouve donc la limite entre fiction et réalité ?), on ne pourra pas dire, comme pour son prédécesseur, qu’on s’ennuie pendant la projection !

Car bien sûr, on a droit à une avalanche - très réussie - d’action, de fusillades et de courses-poursuites, sans parler des énooooormes explosions qui offrent à suivre des images apocalyptiques de destruction de monuments de cette bonne vieille ville de Londres, et l’éternel cucul des deuxièmes épisodes d’une saga à héros (la machine de guerre va devenir père : le romantisme durera-t-il quand couches odorantes et costard de rigueur seront mis en contact ? Madame supportera-t-elle l’absence intolérable d’un homme déjà fort absent ?) tout ça n’y fera rien : La Chute de Londres est moins long que le précédent mais plus brutal, ce qui, rimons, ne fait jamais de mal. Cerveau débranché s’entend !

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