Chroniques DVD
13
Nov
2006

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : néo-slasher

Scénar : la sublime orpheline blonde Mandy Lane, c'est clair, devient l'obsession de tous les garçons qui la croisent. Elle refuse pourtant de se livrer à ces prédateurs de bas étage. Elle accepte néanmoins une invitation pour la soirée piscine d’un m’as-tu-vu en chaleur et entraîne son pote Emmet avec elle. Le proprio la draguant de trop près, Emmet intervient et pousse le sportif sans cervelle à la connerie : celui-ci y laissera la peau ou pas loin. Neuf mois plus tard, d'autres prétendants se pressent au portillon et Emmet a disparu de la sphère de Mandy. Elle est cette fois invitée à une fête dans un ranch éloigné où des ombres rôdent… La peur s'installe et les morts commencent à se multiplier, tu parles d’un séjour !

Pour un premier long-métrage (Jonathan Levine a aussi commis deux courts, dont un documentaire), All the boys love Mandy Lane est plutôt une bonne surprise pour qui aime voir les adolescents se faire massacrer dans un tradition reliant Halloween à Scream et ses (souvent pâles) copies. Déjà, il faut l’avouer, Amber Heard (vue ensuite dans Bienvenue à Zombieland, Rhum Express, Machete kills, Justice League ou Aquaman) est absolument magnifique, on pourrait même dire qu’elle est filmée avec un œil frisant l'adoration. Et elle joue fort bien cette fille assez mystérieuse et décalée, sage et solitaire au milieu de tels débilos.

Avec ce semi cri en ouverture doublé d'une giclée de sang, on s’attend direct à ce que les jeux à la « action ou vérité », l’alcool et les drogues ainsi qu’une tension sexuelle constante et des tendances à l’exhibitionnisme et à la superficialité dégénèrent - avec justice - au carnage. Un climat inquiétant s'installe petit à petit avec de jolies images et une belle bande originale, une baraque typique à mi-chemin entre Massacre à la tronçonneuse et Amityville avec un grand terrain où se succèdent les coups classiques des meurtres à chaque fois qu'on se désolidarise du groupe. Mandy n’invente rien mais remet un poil à jour le schéma avec la génération difficilement supportable qui va avec. Cool.

Bonus : interviews d’Amber Heard (26’) et Jonathan Levine (14’)

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