Chroniques DVD
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : polar à tatanes

Scénar : deux flics suivent un morveux à skate soupçonné de dealer de la drogue et décident de passer à l'action sans mandat : pas de bol, ils se font proprement latter et balancer à la rivière par une espèce de ninja à la solde du Milieu. Les ayant retrouvés morts avec le larynx écrasé, quelqu'un émet l’hypothèse d'un tueur spécialiste des arts martiaux, ils font donc appel au karatéka Matt Logan pour leur filer un coup de main à ficher en l'air le trafic de drogue et, tant qu’à y être, entraîner les policiers comme il le fait avec les enfants de son club. Matt étant un peu torturé par le souvenir douloureux des disparus autour de lui à cause de la violence de la rue, pour la peine, les dealers vont en prendre plein la gueule !

Depuis qu'il maîtrise le sautillement à la Bruce Lee, il faut avouer que Chuck Norris passe mieux à l'écran (sans toutefois casser des briques avec ses jambes d'acier) et malgré un doublage de Francis Lax pas forcément génial quand on a l'habitude de la voix classique de Bernard Tiphaine, on est bien content de le voir entouré de personnages sympathiques comme la magnifique Jennifer O'Neill (L'Emmurée vivante, Scanners…) et Clu Gulager (Un silencieux au bout du canon, Le Retour des morts vivants, La Revanche de Freddy et d’innombrables séries télévisées…), sans oublier pour les petits rôles l’excellent acteur de télévision G. W. Bailey, qui a sévi / sévit dans des séries comme M.A.S.H., The Closer : L. A. : Enquêtes prioritaires et Major Crimes (il incarna aussi l’affreux Thaddeus Harris dans la saga Police Academy) et le propre frère cadet de Maître Chuck, Aaron 

Bien sûr, Force One est farci des objets de moqueries habituels (scénario gros comme une maison et pas trop d'action pendant la première demi-heure, dialogues moisis déclamés par une belle brochette de tronches de cake qui ressemblent autant à des flics que votre non-serviteur à un curé, micro-tentatives de comédie ratées, longue séance d'entraînement pas vraiment crédible, à part peut-être pour le remplissage pas discret…) mais attention les vélocipèdes, on peut pour une fois assister à des scènes total collector de combat de Chuck sur le ring : c’est en effet encore l’époque où quelqu'un peut encore le toucher sans mourir instantanément. Culte tout autant qu’essentiel, forcément.

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