Chroniques DVD
05
Oct
2015

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : forêt noire sans sucre

Scénar : à chaque anniversaire de la disparition de la maman, père et fille envoient un cerf-volant vers les cieux mais la fillette disparaît soudain. Tom Wieland, le père éploré, va voir un psy et rejoint, sans conviction aucune, puis laisse en plan trois personnes étranges, les Mystery Catchers, de pseudo-scientifiques pour qui la forêt elle-même n'est pas innocente dans l’affaire. Il remarque des trucs étranges chez lui, des choses qui ont bougé, fait des cauchemars et, surprise, alors que la police n'a aucune piste mais beaucoup de doutes, sa femme censée être morte réapparaît soudain…et pleure la disparition de sa fille comme si elle n'était jamais partie !

Première collaboration avec l’association Sin’Art (éditrice et distributrice de films et de fanzines principalement issus du cinéma de genre), la sortie par Artus Films de ce film allemand change drastiquement de ses habituelles exhumations de classiques Bis (clique sur le nom, tout ce qui est en rouge mène à des articles noundidiou !). Réalisé plus de quatre ans après son dernier vrai film (la comédie Nulllinie, dans laquelle apparaît déjà une partie du casting de Verloren, dont l’inoubliable tronche, il faut dire assez dingue, de Thomas Petruo, surtout vu dans le Stalingrad de Jean-Jacques Annaud…), Verloren de Marco Pultke est avant tout un pur projet de passionnés étalé sur trente journées de tournage en six mois, le réalisateur a même mis la main à la pâte au niveau montage, photo et musique (!), voilà ce que l’on peut sans se tromper nommer investissement.

On a ici affaire à un film qui, sans être exempt de défauts (ce son « coup de théâtre » largement superflu, cette chanson de générique sirupeuse, ces passages un poil rapido ou quelque peu cucul), s’avère tout de même bien fichu et mignon à la fois en mêlant des ingrédients variés : une ambiance sombre bien maintenue autour de cette forêt liée à un culte entre Simetierre et Toka koka, un côté épuré assumé (pas d'effets spéciaux exceptionnels, pas besoin, tout roule plutôt bien sans attirail numérique), quelques soubresauts horrifiques (et ces images perturbantes avec le mannequin), des soupçons de comédie (on montre un peu les têtes d'ampoule comme des glandus et c’est assez drôle) et un très réussi visuel d'affiche à dominante d’un vert joli et récurrent. On peut, si l’on réfléchit trop, vite découvrir une partie des pourquoi du comment liés aux flashbacks, mais l’ensemble est sympathique.

Bonus : bande-annonce, making-of (6’), analyse du copain Manu Le Gagne (10’) qu'il a fait lire à une femme de façon très linéaire, dommage pour le diaporama derrière, on aurait clairement préféré lire plutôt qu'entendre. La prochaine fois, Manu, c'est ton joli minois face caméra, pas de fausse timidité quand on fait tout ce que tu fais en public !

Infos / commande : https://www.artusfilms.com/filmriss/verloren-301.

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