Chroniques VHS
14
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Hammerito

Scénar : en 1903, une expédition scientifique menée par le professeur Saxton découvre un fossile humain pris dans la glace, le trimballe jusqu’à Pékin d’où le Transsibérien doit l’embarquer pour l’Occident. Mais à la gare un imbécile ouvre la boîte et meurt immédiatement, les yeux horriblement révulsés. L’équipe est ensuite prévenue par un illuminé échevelé qu’ils commettent un sacrilège et puis, ce n’est pas très rassurant, le fossile commencent à émettre des sons menaçants… Les savants en présence (Saxton et le docteur Wells, son ennemi intime par hasard dans le même train) se toisent mais, à cause de cette chose qui commence à décimer les passagers, vont être obligés de cohabiter malgré des points de vue diamétralement opposés : Saxton se fout complet des victimes mais Wells veut comprendre, autopsie (ô doux son de la scie sur l’os death-y-dément splendide) et arrive à une conclusion : la partie gérant la mémoire disparaît du cerveau des victimes. Mais pourquoi ?! Je ne m’en rappelle plus.

Au menu de ce petit film de l’horreur avec beaucoup de suggestion et un chouette casting (Christopher Lee dans le rôle de Saxton, très beau avec toque et moustaches, Peter Cushing en Wells, Alberto de Mendoza qui campe, méconnaissable, une sorte de Raspoutine, Telly Savalas qui apparaît fort tard dans le film en cosaque et la délicieuse Silvia Tortosa…) qui évolue dans une ambiance aux costumes 1900 assez réussie. Forcément inspiré des films typés Hammer, Terreur dans le Shangaï Express n’en est pas moins doté d’un budget visiblement plus modeste, en témoignent des effets spéciaux primitifs (miaaam ce tripotage crado d’yeux morts) et quelques détails repérables de loin : la jolie maquette de train, le monstre poilu tout pourri mais rigolo comme tout ou ces « morts » qui portent des lentilles blanches de toute beauté. Avec ça, on peut dire qu’on voit très pas.

Résumons : une chouette poignée de personnages hauts en couleur et de clichés cinéphiles, un soupçon d’espionnage et de mysticisme, tout ça bricolé avec un talent non négligeable = un bon moment de divertissement made in Spain, muchas gracias Eugenio !!

La phrase [anticléricale] du film : « il n’y a rien dans votre tête, rien qui puisse m’être utile » balance la bête assoiffée de connaissances à un religieux. Et toc !

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