Fanzines
20
Oct
2015

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

On se demande bien où tout ça va s’arrêter.


Parce qu’on en est quand même maintenant à 200 pages dont 50 en couleurs, enserrées dans un dos carré-collé hyper classe et livrées avec un calque ombro qui, une fois appliqué sur les illustrations adéquates, permet de voir gigoter tout ça comme à la Saint-Guy ! Le dernier numéro (toujours dispo, voir Banzaï #6), qui nous avait pourtant enfoncé deux doigts osseux dans les mirettes rapport à une tenue générale dingue, se voit complètement dépassé par cette nouvelle masse de lecture et de voyure fracassante. De la poésie, de la prose, des chroniques, des nouvelles, d’innombrables hell’ucubrations graphiques, n’en jetez plus on a notre compte…


Comme l’auteur de ces lignes vous n’aimerez pas tout là-dedans, mais Banzaï est bien plus important que son contenu, il est l’esprit d’une révolte envers une presse qui ne ressemble pas à ses lecteurs, un art qui recommence à s’autocensurer servilement, un public qui se contente de la pâtée pour quadrupèdes. Ici, au son du cri givré d’un soldat qui se précipite seul à l’assaut d’un régiment surarmé, on tape dans le tas et on réfléchit ensuite, ça change des calculs, des compromis, des profits, de la publicité et de la langue de bois. Et c’est presque trop bon, t’as qu’à regarder à l’occasion, les lieux de dépôt se multiplient, le virus s’infiltre partout.


On se demande bien où tout ça va s’arrêter.


200 pages, 20 € - dispo à http://www.banzai-la-revue.com/boutique/ 

Autre chronique ici : Banzaï #7 (Mad Series - 2015)

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