Revues - Presse
22
Jui
2011

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

A une étrange époque où les jeunes fans de metal se foutent complètement de la presse papier

grâce à une éducation 100% écran qui en font des érudits de salon pour le prix d'une connexion et surtout pas d'une réflexion, à une époque où un grand nombre des "vieux" fans de metal sont blasés et ne s'adressent qu'à leurs quatre contacts habituels pour parler de démos pourries enregistrées à l'origine pour ne pas trop circuler ou d'obscurs groupes d'avant la mort de Cliff Burton, après c'est devenu commercial blablabla, ça fait toujours du bien de voir que quelques-uns ne changent pas, Metalion alias Jon Kristiansen (tiens regarde les informations là par exemple: Slayer N°1 à 5 de Jon Kristiansen (Camion Blanc - 2009)) sort à l'occasion des vingt-cinq ans de son magazine le vingtième numéro de Slayer Mag qui opère au vu du sommaire un retour vers le brutal après quelques numéros essentiellement consacrés au thrash allemand et à ses habitués depuis des lustres, j'ai nommé SADISTIK EXEKUTION et NIFELHEIM. Surprise, ils sont aussi là pour ce numéro qui semble final, SAD EX très en forme reste un régal de lecture furibarde. On trouvera aussi une interview des excellents SADUS menée à la Snakepit, du genre, donc, très détaillée, un tribute à BATHORY (ne reste pas en paix !!) ainsi que les éternels hommages à Euronymous et Dead + maintenant Jon Nödveidt et Chris Witchhunter. De prestigieux contributeurs sont venus prêter main forte (Erik de WATAINRokKriss Hades...), faisant de ce XX un numéro vraiment exceptionnel.

En effet il se présente sous la forme d'un livre format A4 et des bananes, cartonné et tout, livré avec poster et un vinyle douze pouces des affreux de MORBID. Pour se le procurer soit on attend jusqu'en 2026 que des français se décident à distribuer ça (mais bon la presse papier n'intéresse plus personne blablabla) soit il faut commander in zeu stéits et se manger des frais de port colossaux. Mais il faut souffrir pour être cultivé. 

100 pages (écrites en angliche, of corpse) illustrées en noir et blanc + un hénaurme poster de la couverture au recto et au verso de Jon Nödtveidt + un MLP 12 pouces dont la chronique sera publiée ici même et toc.

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