Chroniques romans
29
Mai
2015

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l'origine dans C Le Mag N° 126]

 

« L’homme a créé la ville pour éloigner la nuit »… Pour le coup, c’est plutôt raté ! Car entre les familles Ramirez et Marlowe, c’est systématiquement la nuit des longs couteaux, et bien affûtés avec ça !  Et si en plus les morts reviennent sur terre à l’appel d’un shaman mandaté par le père Ramirez, tout ça risque bien de s’obscurcir encore un peu plus… Curieux western à l’univers quasi grind house (Le Livre sans nom fait toujours des émules semble-t-il), Avaler du sable est aussi entrecoupé des réflexions de « l’auteur » à qui l’ordinateur ne réussit pas toujours mais qui lui donne en même temps l’occasion de se rabibocher avec son fils calé en informatique… La trame principale met en scène deux familles qui se tirent la bourre comme dans la poignée de dollars de Leone mais avec la vivacité des dérivés asiatiques (Sukiyaki Western Django par exemple pour les connaisseurs) et le côté destroy d’un Undead or alive, option morts vivants oblige… Un max de clichés du genre rassemblés avant tout pour l’hommage et l’humour, des scènes typiques que l’on croirait tirées de tout un tas de films américains ou italiens, on trouve même des personnages nommés Sergio ou Tuco dans cette ville de Maverick devenue Mavrak pour cause « de lettres mangées par le temps »… Voilà un premier court roman déjà empli d’une personnalité mature et d’un esprit déjanté savamment dosé au moyen de jeux de mise en page et de typographie, un côté ludique pas désagréable du tout. 

 

173 pages , 15 €

ISBN: 9782918767459

 

© GED Ω - 29-05-2015

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