09
Jan
2015

La vacherie d'il y a deux jours, l'opérette qui se joue depuis avant la zizanie prochaine, va falloir du temps pour intégrer et digérer.

Faire avec et faire sans. On note pour plus tard qu'il va aussi falloir désormais vivre nos prochains jours sans un nouveau dessin de Cabu jusqu'au casse-pipe, chose qui depuis la naissance ne paraissait pas possible à votre non-serviteur. On va pas se la raconter mange-cul et en tartiner des tonnes, c'est le fond des tripes qui tapote la machine à pomme ce soir, reste à savoir qui récupèrera le flambeau mis à terre pour continuer le travail de sape, peu nombreux seront les réels engagés dans le régiment du vitriol. On serait ravi d'être surpris du contraire.     

On n'est pas surpris par contre par les immondes larves qui commencent déjà à balancer aux enchères sur les sites spécialisés les machins estampillés Charlie Hebdo, croyant faire du fric sur le chagrin général. Ils ne font que vendre leur irrespect et une caricature qui insulte celle des plus beaux vautours. Les souvenirs, comme celui des innombrables couvertures impayables (c'est le mot) du journal et les rires qu'elles ont souvent provoqués, ne s'achètent pas, on garde précieusement ça dans un coin de la tronche, dans un album d'images qui ont plus d'importance que n'importe quel bifton à claquer aux soldes.

Mais au fait… Veuillez bien noter au passage que c'est la première fois qu'on ne nous cassera pas les burnes direct avec les microcéphales, au même moment chaque année, qui se jettent bave aux lèvres sous les rideaux mécaniques des grands magasins pour claquer le pognon qu'ils n'ont pas et se faire enfiler avec le sourire, c'est déjà ça de pris sur la douleur, merci les gars, d'autant que vous devez de votre côté vous en payer une bonne tranche devant le grand bal des faux-culs et des activistes de la vingt-cinquième heure. Comment ça, "c'est dur d'être aimé par des cons" ?

 

© GED Ω - 09/01 2015

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