14
Sep
2017

...après quelques échanges désagréables, en cette rentrée des luttes et des classes.

Quand on y réfléchit, du moins quand on le peut, la vie c’est un petit peu comme Facebook, pour donner un exemple que la plupart trouve aujourd’hui incontournable : si quelqu’un parmi tes contacts fait / dit quelque chose qui ne te plaît pas, tu zappes (« désactiver les notifications » ça s’appelle, prends-en bonne note). Mais ce n’est pas pour autant que cette personne, qui aime montrer ses splendides photos d’omelettes, partager des trucs confusio-conspirationnistes (vous le faites TOUS, le plus souvent sans vous en rendre compte !), donner des leçons au monde sur les dangers de, au choix, la viande, le végétarisme ou les vaccins, ou encore râler sur les manifs, est une irrécupérable et totale raclure de chiotte.

Je ne connais personne, et surtout pas moi, qui n’ait pas de côté obscur / idée arrêtée sur certains sujets, ceux qui pensent / déclarent le contraire sont des MENTEURS. Être le « facho », le « gaucho », la « racaille », voire visiblement l’ennemi de l’autre n’empêche pourtant pas d’avoir un cerveau. Alors comme ça tu aimes les drapeaux ? Tu aimes les groupes organisés (religieux, politiques e tutti quanti ?) ? Tant mieux pour toi, ici on ne supporte vraiment aucune hiérarchie, aucune autorité, aucune étiquette (« quand je marche dans la rue je ne porte pas d’emblème »), aucun stéréotype, aucune censure non expliquée. Et l’âge ne nous fera pas changer, PERSONNE ne change vraiment, malgré les innombrables tentatives de modelage exercées par la société.

Je ne te demande donc pas de changer, fais donc ce que tu veux puisque toi aussi tu es libre (et ce pays t’en donne extraordinairement le droit, pense aux citoyens sous la dictature de temps en temps !), pour ma part je n’aime suivre aucun troupeau et je trouve chez la plupart des aspects de la pensée ancienne ou moderne (autoritarisme excepté, bien sûr) des éléments positifs que j’agglomère chaque jour pour me construire une éthique et une philosophie de vie sans réciter comme un crédo ce que les apprentis bergers tentent de faire rentrer dans les crânes à coups de discours facile, souvent basé sur des approximations que seule une culture alimentée chaque jour peut faire reculer.

Je me fous complètement de l’opinion des uns et des autres mais en tant qu’homme libre et susceptible, j’ai du mal à vivre cette actuelle chasse aux sorcières qui a donné à des gens sûrement désœuvrés les droit et pouvoir de chercher des poux sur la tronche de tout le monde. Et j'ai beaucoup de cheveux. Pour info, les fanas du pas de l’oie ou de l’endoctrinement obligatoire peuvent et doivent rester loin de ma galaxie, ici on pense par soi-même, ou on passe son chemin.

Marre.

Ged, 4h44

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