16
Jan
2018

C'est le cœur un peu lourd que je me rends compte

depuis vingt ans que le scénario est toujours le même comme on se le dit souvent entre vieux piliers de la culture rock'n'roll : GLOBALEMENT les groupes chroniqués et les labels ne partagent pas les chroniques, ils préfèrent peut-être les payer à des « magazines » « spécialisés », jouent les blasés ou me trouvent peut-être dépassé, trop franc ou trop ouvert, trop facho (on croit rêver) ou trop coco (bis) ou pensent que c'est trop sympa de partager mon travail quand on est un guerrier du weekend qui n'aime personne sauf ceux qui sont en vue, allez vous faire foutre si vous vous sentez visés, c'est plus simple comme ça, on se croise quand vous voulez, en 2006+6+6, terminé les compromis, l'acceptation des fausses excuses ou d'une scène musicale virtuelle basée sur la flagornerie, le copinage et l'expertise de comptoir.

On rappelle aux centaines de groupes chroniqués dans Nawakulture / La Route sans fin qu'ici on fait partie des gens qui payent la plupart du temps leur place pour parler de vous, qui voyagent sans revenus, se nourrissent et dorment à l'arrache pour faire vivre un univers auquel on est attaché de manière indéfectible malgré les innombrables trahisons de la presse papier par exemple l'année passée, avec ces plus de cent articles qui sont restés impayés, le travail méprisé, la personne ignorée.

On a tout de même constaté qu'en contrepartie une poignée d'irréductibles se battent pour faire connaître mes activités de bénévole pathétique, en premier lieu Provensite, créateur du site NK, et Sound of the Esouth livres / books, ce dernier éditant là maintenant tout de suite le troisième carnet de La Route sans fin pour une sortie en mars. Pour celui-ci il reste quarante heures pour aider à sa publication, le sommaire est énorme : .

Comme j'ai l'impression de faire la manche et que ça me fout la nausée, je vais donc m'arrêter là, en vous souhaitant de rester vous-mêmes et de savoir / vouloir reconnaître les vrais des faux.

Passionnément,

l'atrabilaire non-serviteur de ces messieurs-dames,

Ged

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