Reportages divers
27
Fév
2017

[Publié à l’origine dans La Pieuvre du Midi N°41]

En 1973, le groupe néerlandais GOLDEN EARRING enregistre SON morceau mythique, le seul immense succès d’une carrière extraordinairement longue puisque débutée…en 1961 ! Ce single, comme le nom du groupe, ne dira pas grand chose au mélomane lambda, pourtant il est sûr que vous avez déjà entendu sa mélodie, ne serait-ce que par accident à la radio. Son titre ? Radar love, ou l’amour-radar s’il on francise ce titre interprété en anglais 1.

Quel rapport avec l’actualité ? Eh bien, c’est certainement la dernière fois que l’ « amour » et le « radar » se retrouveront placés si près l’un de l’autre dans une phrase. Car enfin, il semble que personne, depuis l’invention de cette machine à calculer la vitesse de passage d’un véhicule, n’ait été réjoui de le voir apparaître au bord des routes. Expérimenté en 1946, le radar devient automatique et est officiellement généralisé par le gouvernement Sarkozy en octobre 2003.

Faisant régulièrement roussir le cuir des portefeuilles des usagers au pied lourd, il en devient la bête noire. Et voilà qu’est ensuite apparu le radar autonome que l’on croirait sorti tout droit d’un film de science-fiction. Quelle n’est pas notre stupeur, quand, ce jeudi, nous apercevons ce même modèle dans la descente de Pétafi (un emplacement prompt à faire monter l’ire s’il on en croit les automobilistes) !

Tout noir. Car, sitôt installé, le dispositif a été détruit. Et a donc fait long feu.

1 agad' là :

https://www.youtube.com/watch?v=Zf53Pg2AkdY

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