12
Jan
2015

Avec la récupération logique des extrémistes de tous bords

qui surmultiplient avec la grâce qui les caractérise leur tendance à la démagogie dans l'espoir de voir plus de moutons effrayés s'encarter et dire amen au verrouillage qui arrive, ainsi que celles des médias, nationaux et internationaux, qui s'en donnent à cœur-joie et truffent d'erreurs leurs « hommages » opportunistes, sans oublier les fabricants de complots déjà au taf, on ne peut s'empêcher de réfléchir à l'incongruité d'un défilé d'une quarantaine de pingouins-chefs en soutien - certes partiel - à un journal à l'esprit frondeur qui ne dépassait pas de très loin les frontières de la francophonie et de celle de simplement faire rire.

Une manif' qui doit faire autant plaisir aux défunts, faisons semblant de penser qu'ils nous observent, que le Je suis Charlie géant sur les murs de Wall Street, l'hypocrisie n'a peur de rien, n'a pas de limites. Heureusement reste spontanée l'envie de bouger des « petites » gens (nombreuses) qui viennent visiblement pour des raisons exemptes d'arrière-pensées.

La rue contre la terreur, un crayon dans la main, ça change un peu des mouvements de foule habituels, on oserait même ajouter que ça a meilleure mine.

© GED Ω - 12/01 2015

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