03
Nov
2015

La longue et violente ramade

a effeuillé sans burlesque les platanes et les figuiers alentour, tapissant le bitume de matière végétale décomposée, elle a aussi fait sortir l’Orb de ses gonds, l’eau de son lit, et les habitants défilent se rendre compte de la majesté d’un fleuve que le ciel électrise. Elle est belle cette force qu’on ne peut canaliser malgré tous les efforts, malgré la peur qu’elle inspire, malgré la dévastation qu’elle charrie dans le limon et les embâcles. Les chercheurs d’Orb ne seront pas déçus !

Bédarieux, le 03/11/15