Et pourtant, c'est bien en tant qu'ancien président de la république française
et « pour services rendus à la nation » (sic et re-sic) que le gretit Nicolas Sarkozy emplâtre comme ses chers prédécesseurs une bagatelle estimée entre 1,5 et 2 millions d'euros annuels parce qu'il ne paie ni train ni avion, entretient chauffeurs, gardes du corps et autres collaborateurs, sans oublier le versement pour la menue monnaie d'une indemnité de 6000 euros.
Mediapart publie d'ailleurs dans le détail l'étendue de cet incroyable gaspillage à l'heure où casquer un paquet de pâtes est presque du luxe pour beaucoup dans le pays. Après son « départ » de crocodile, il est depuis revenu en fonction de tire-manettes à l'UMP, comment justifier encore cette « retraite » quand la question ne se posera peut-être plus très longtemps pour messieurs Giscard D'Estaing(88 ans) et Chirac (82 ans) ?
Si, au passage, certains se demandaient encore pourquoi autant de rigolos sont candidats au poste suprême avec des crocs qui rayent le parquet, et pourquoi certain d'entre eux y retournerait bien une deuxième fois, voilà qui peut les éclairer un peu plus sur la philanthropie légendaire d'homo politicus.
A quand des hommes d'Etat en soldes ?
© GED Ω - 18/01 2015
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