27
Juil
2017

5555ème chronique en ligne ce matin,

et avec elle l’occasion de fêter une passion toujours intacte malgré les nombreux coups bas comme celui de Facebook (fermeture de compte et pages pour aucune raison donnée, perte des contacts / infos / photos…) qui ont mis à mal la diffusion de mes humbles écrits, je continue cependant à scribouiller pour de nombreuses revues papier - bénévolement - tout en espérant toujours, très souvent vainement, que le temps que j’ai passé à scrupuleusement lire ton livre / écouter ton disque / aller à ton concert etc. te motivera à faire tourner une information basée sur la sincérité et pas sur le copinage ou un motif pécunier.

Je ne veux pas me faire plaindre ici, simplement s’il y a vingt ans on m’avait donné la chance de voir sortir un papier sur mon groupe, Jupiter (non, pas lui, la planète) même aurait été au courant. Je vais peut-être très bientôt moi aussi croiser les bras et attendre que ça (rien ne ?) tombe puisque tout semble se faire tout seul aujourd’hui où, sans généraliser à outrance, la presse papier est méprisée, les flyers ne circulent plus, les informations ne se partagent pas entre contacts, les gens les plus bavards s’inventent des vies alors qu’on ne les croise jamais nulle part…

L’heure de la retraite s’approche sûrement à grands pas pour un certain nombre de raisons diverses (par exemple « toujours pas une thune » comme chantait Bernie en son temps) et si ça va faire - très - mal, ça va peut-être aussi faire du bien de ne plus se prendre la tête pour l’Autre, celui qui n’imagine pas une seconde le temps passé à créer un univers, des mots et des images, pour « sonner » SOI-MÊME et montrer un indéfectible soutien aux artistes pour lesquels Nawakulture se bat deux fois par jour. Et même les autres.

Un zine final verra peut-être le jour pour les vingt ans de Dead Church, que sera sera. En attendant, merci à ceux qui soutiennent la (précaire) machine : YOU KNOW WHO YOU ARE !